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Disclaimer : Ils sont à Tokita/Yadate/Tomino je les emprunte et j'essaye de ne pas les abîmer, en tout cas, ils ne se sont encore jamais plaints.

Genre : Tranche de vie

Rating : K +

Acteurs: Heero, Duo, Quatre, Trowa, Hilde.

Dernière séquelle de « Malade de toi ».


Attends-moi

Chapitre six


Péniblement, il cherche à ouvrir les yeux, il secoue la tête, il veut mettre ses mains à ses yeux pour les frotter et réalise qu'elles sont attachées.

— Tu reviens à toi.

Maxwell cligne des yeux pour faire le point, mais il voit trouble. Est-ce le coup sur la tête ou a-t-il perdu ses lunettes ?

— Où sont mes lunettes ?

— Ici, c'est moi qui pose les questions !

Une âme charitable lui met sur le nez, il réalise que c'est Laïla. Elle a le regard fermé, elle n'a pas l'air blessée, mais ça il s'en doutait un rien, elle est bien là de sa propre volonté.

— Qu'est-ce que tu veux savoir ?

— Rien, je sais tout ce que je dois savoir sauf pourquoi es-tu si loin de chez toi vieillard.

— Je viens la chercher, elle, c'est sa mère qui m'envoie, dit-il en désignant Laïla du menton.

Un rire s'élève dans le hall où il est maintenu, il voit des jeunes sur les marches qui vont à l'étage, d'autres dans les entrebâillements des portes autour de lui.

— Elle n'est pas prisonnière, elle part quand elle veut.

— Vous n'obtiendrez jamais la décharge, elle va rester sur le territoire de l'Est, affirme Maxwell.

— Nous l'aurons parce que nous avons tous les atouts.

Duo voit Laïla redresser la tête.

— Elle n'est rien dans l'organisation, elle n'a pas de statut ni dans le clan de l'Est ni dans l'entreprise.

— Je suis la fille de la gérante ! clame-t-elle outrée.

— Si tu t'allies avec les sudistes, la protection du clan va tomber, prévient Maxwell.

— Ce n'est pas grave, ils auront la protection d'un nouveau clan.

Ça, il s'en doute, elle ne lui apprend rien, ce bout de terrain est trop durement gagné pour l'abandonner facilement. Seulement, l'équilibre sera rompu, fini la tranquillité dans les zones maintenue difficilement au fil des ans.

— Mais pourquoi ? Pour un garçon ? s'informe Duo.

Laïla sourit.

— Tu n'as rien compris tonton. Je ne veux pas vivre dans la peur toute ma vie comme la plupart des gens.

— Laïla, on ne règne pas par la peur et même les dirigeants ont peur. Peur de perdre, peur de se faire évincer par quelqu'un qui veut leur place. Le pouvoir ne donne pas tout.

Un coup sur la tête le faire taire. Il redresse cette dernière péniblement, celui qui a frappé n'y est pas allé de main morte. Pourtant, il reprend, il doit comprendre :

— Tu crois réellement qu'on est libre dans une bande, qu'on n'a pas peur ?

— Tu ne comprends rien tonton.

— Oh que si ! Eux savent, mais ils ne t'ont rien dit ! C'est pour ça qu'ils veulent me faire taire.

Par contre, il ne s'attendait pas à se faire gifler par Laïla.

— Tu n'as jamais été un bon chef de zone. Tu as abandonné ton clan pour faire de l'argent, gronde-t-elle.

Maxwell observe le chef, il sourit des yeux.

— J'ai travaillé pour nourrir mon clan, acheter leur logement qu'on ne soit pas expulsé. J'ai risqué ma vie pour libérer les colonies. Être un bon chef de clan, c'est apprendre à se prendre en main pas dominer les autres.

Cette fois, il voit la batte arriver et l'esquive de justesse.

— Je ne sais pas ce qu'on t'a promis, mais tu vas au-devant de désillusion énorme, affirme Duo.

— C'est moi qui ai monté ce plan, dit-elle.

Maxwell n'en revient pas, il la dévisage et en oublie de surveiller l'autre et son bout de bois. Celui-ci s'écrase une nouvelle fois sur sa tête. La douleur lui fait perdre connaissance.

Il ne sait pas l'heure qu'il est quand il revient à lui, mais par la fenêtre, il fait noir. Il a été allongé sur une couverture. Il est toujours dans le hall, attaché. C'est un gamin qui le surveille.

— J'ai soif !

Il veut savoir quels sont les ordres qui ont été donnés. Le gamin se lève, l'aide à se redresser et lui amène une bouteille sport qu'il lui maintient pour boire.

— Merci. Il est quelle heure ?

— Vingt et une heures passées.

— Tu sais où est Laïla ?

— Oui, mais je ne peux pas te répondre.

— Alors, je ne t'ennuie plus avec ça. Je peux encore avoir à boire ?

Le gamin s'exécute, Maxwell l'observe, il ne doit pas avoir plus de six ans.

— Tu vas à l'école pour apprendre à lire et écrire ?

Il sait bien que certaines écoles prennent quelques élèves gratuitement pour diminuer la criminalité. Ceux qui ont vraiment les moyens envoient leurs enfants dans des écoles privées. Mais c'est surtout le quartier ouest qui a ce système. Ici, ça fonctionne plus avec des frais d'admission suivant les revenus et des primes de L2.

Le gamin secoue la tête, Duo soupire, lui avait toujours au moins essayé que ses gosses apprennent à lire, écrire et compter un minimum.

— Tu aimerais ?

Le gamin hoche la tête en souriant.

— Tu as fini. Il n'ira pas de toute façon, l'instruction, ça ne sert à rien.

— Si à donner une ouverture d'esprit, mais tu le sais.

Duo tourne la tête et voit le chef de Zone.

— Même avec des études les gens se font manipuler ? Regarde l'autre, lui promettre des merveilles à ses yeux, lui a fait faire de mauvais choix.

— Rassure-moi, où est Laïla ?

— Chez elle, elle a déjà trop éveillé les soupçons si tu es venu.

Maxwell soupire, maintenant, il espère que ses parents ne vont rien lui dire. Il a besoin de temps pour trouver le moyen de faire comprendre à Laïla qu'elle se fait manipuler.

— Comment as-tu fait ce tour de force ?

— Les gamines comme elle veulent ce que nous avons en croyant que c'est le paradis. Mes gamins ne rêvent qu'aller à l'école, une famille qui s'intéresse à eux. Tu le sais, j'en suis certain.

— Je te l'accorde, après on met tout en œuvre pour obtenir nos rêves, on travaille pour y arriver, répond Maxwell.

Il espère que des jeunes écoutent, s'il pouvait créer un soulèvement, ce serait un bon début.

— Depuis petit je rêve à ta décharge pour agrandir le territoire que j'aurai. J'ai d'abord dû battre le chef avant moi. Il était vieux, il admirait ton travail, il nous envoyait à l'école. Tu ne peux pas maintenir un territoire en perdant tout le temps des jeunes. Le tien est affaibli, il y a trop d'éléments de valeur qui l'ont quitté pour travailler, faire leurs vies.

Duo n'allait pas lui dire la vérité. Sa bande était plus forte justement à cause de cette solidarité entre les pauvres et les travailleurs, même ceux qui avaient quitté œuvraient pour la bande qu'elle ne crève pas de faim, qu'elle surmonte les difficultés. Si l'électricité ou l'eau devait être coupée, il y en avait un pour payer la facture et pas toujours le même depuis son départ de L2. Il avait assumé ce rôle assez longtemps. Il est même persuadé que cette tournante avait commencé bien avant son départ vu qu'il payait une modique somme et qu'on ne lui avait jamais réclamé des factures de clôture en fin d'année. Il ne devait pas être le seul à payer.

— Donc tu as séduit Laïla !

— Pas vraiment, je lui ai proposé de devenir le chef de zone, si on obtenait ta décharge.

— Elle a monté le plan ? demande-t-il horrifié.

— Parfaitement, elle est intelligente, mais très naïve, comme si une gonzesse serait un jour chef de zone, rigole-t-il.

— Et qu'est-ce que tu vas faire de moi ?

— Je ne vais te garder ici, ta vie contre le statut de chef. Je crois qu'elle tient à toi.

— Je ne suis rien pour elle, même pas de sa famille, raille Duo.

— Alors, autant te tuer de suite, si tu ne me sers à rien.

Le chef de zone s'avance, poignard à la main, il commence à tourner autour de Duo pour le surprendre par-derrière, sûrement lui trancher la gorge. Il n'y a plus un bruit dans la pièce. Maxwell réfléchit le plus vite qu'il peut, mais les mains dans le dos il va avoir difficile de le maîtriser. Il tourne sur ses fesses pour essayer de rester de face, mais il n'a plus l'agilité d'avant. Son adversaire finit par en avoir marre et lui assène un coup de pied sur la poitrine, lui coupant le souffle. Pourquoi n'a-t-il pas essayé de se lever plus tôt, il est foutu.

Un petit sourire sadique apparaît chez le chef de zone quand Duo reprend une respiration moins sifflante. Il a l'air de follement s'amuser de ce petit jeu. Maxwell ne voit qu'une façon de s'en sortir, alors il recommence à tourner, le léger tournoiement lui donne la nausée et un mal de tête. Il s'encourage, ce n'est pas le moment de flancher.

Un pas rapide en avant, il tenaille le biceps qui commence à saigner. Laïla sort de l'ombre armée d'un grand couteau japonais de cuisine à la main.

— Tu n'es qu'une brute, Orlando, dit-elle en s'interposant entre lui et Duo.

— Laïla libère-moi, tu n'es pas de taille, implore Maxwell.

— Laïla fais-ci, Laïla fais ça, ne va pas ici, ne va pas là. J'en ai marre.

— À deux, on va le maîtriser, supplie Duo.

Elle reste pourtant entre les deux, le couteau devant elle. Orlando surpris ne bouge plus.

— Et quoi, après c'est ceux de ton clan qui vont régner sur le territoire du Sud, j'aurai fait tout ça pour rien, mes parents me regardent comme une étrangère. Qu'est-ce que tu leur as dit ? demande-t-elle en se retournant.

Maxwell panique un peu, maintenant il est menacé par une gamine en colère, pas moins dangereuse.

— De ne pas te dire qu'on soupçonnait que tu t'étais amouraché de Rodrigo et que tu étais manipulée par lui pour une guerre de territoire.

— C'est tout ! s'étonne-t-elle.

— Le reste, je viens de le découvrir. Laïla discute avec tes parents au lieu de te rebeller. Ils ont juste peur pour toi. Arrête tout maintenant et il n'y aura pas de conséquence.

Orlando recommence à avancer sentant qu'il perd la situation. Alors Duo murmure :

— Couvre tes arrières.

Laïla se retourne pour les protéger. Maxwell remarque qu'elle a de la technique dans sa façon d'affronter le chef du clan. Les jeunes sortent petit à petit des étages. Si Laïla gagne, est-ce qu'elle aura l'estime des membres ? Normalement, c'est comme ça que ça marche. Mais elle est une fille et sur L2, elle aura toujours plus difficile de maintenir l'ordre. Le gamin qui l'a surveillé se faufile et vient le détacher. Il le remercie d'un sourire, seulement il ne va pas aider sa nièce, ça ne lui rendrait pas service. Si elle gagne, elle devra assumer un rôle dont elle ne connaît pas l'ampleur, si elle perd, il interviendra.

Maxwell se masse le front pour essayer de diminuer le mal de tête qui l'ennuie. Il reporte son attention sur le combat. La salle est pleine maintenant, cela lui rappelle une époque très lointaine. Est-ce que c'était déjà aussi bruyant pour encourager les participants ?

Laïla tourne sans quitter son adversaire des yeux. Où a-t-elle appris des techniques de combat ? Il voit mal son arrière-grand-mère le faire. Mais elle n'est pas mauvaise, elle manque juste d'agressivité pour lui. Orlando tente un coup qu'elle esquive en lui entaillant l'avant-bras dans son mouvement fluide presque félin. Le jeu peut durer longtemps.

Tout d'un coup, Duo réalise que si Laïla a su rentrer sans donner l'alerte dans le QG c'est qu'elle y est appréciée des vigiles, c'est une bonne chose pour la suite des évènements.

Piqué au vif dans son amour propre, Orlando ne réfléchit plus, il attaque même de façon désordonnée, le sang coule de sa blessure à l'avant-bras. Et à chaque agression de l'autre, Laïla le touche sans le blesser mortellement. Pourtant, il ne fera jamais un bon second, il ne se soumettra jamais à une fille. Mais est-ce que Duo peut souhaiter à sa nièce de tuer son assaillant avec toutes les culpabilités que ça entraînent toujours ? Il le sait pour l'avoir vécu.

Chaque attaque est parée et lui donne une estafilade de plus, le sang coule de plusieurs blessures sans gravité rendant l'agressivité du chef de Zone plus virulente. Au moment, où Duo va lui dire d'achever le combat qu'elle a assez montré sa supériorité vu qu'elle a moins de plaies. Elle porte un coup en avant dans la cuisse d'Orlando, la blessure ne sera pas mortelle si elle est soignée, comprimée. L'ex-chef lâche son couteau, Laïla est devenue la cheffe de Zone Sud. Comment les Estistes vont réagir d'avoir le chef de Zone d'un autre clan sur le leur ?

— Portez-le jusqu'aux urgences avec ses affaires, ordonne-t-elle.

Aussi jeune soit-elle, elle agit comme un chef complaisant.

— Tonton, je vais te ramener à la maison. Je ne veux pas de ta décharge. Je voulais juste le rôle. Je ne veux pas déclencher des guerres de zones, c'est aussi ma motivation, la paix.

— Laïla, est-ce que tu te rends compte des responsabilités ? Tu as encore l'école, tu as tes parents.

— Je sais tout ça, tonton. Rodrigo sera mon second et fera office de chef de zone. Je sais bien qu'une fille ne peut pas régner à la vue de tous. Je veux sortir la zone sud de l'obscurantisme que faisait régner Orlando.

— Tu as monté ça avec Rodrigo ?

— Tonton, on en parlera à la maison, tu veux bien ?

— Chez moi, il vaut mieux que tes parents ne sachent pas dans quoi tu t'es engagée.

Elle acquiesce, donne deux trois ordres avant de partir avec Duo. Elle marche à ses côtés. Une fois qu'ils sont sur le territoire de l'Est, Maxwell reprend la parole à la limite du murmure, pourquoi ressent-il cette urgence se faire ? :

— Je trouve tes motivations très nobles. Il faut que tu contactes le chef de cette zone pour lui expliquer et rapidement.

— J'irai voir Bertrand demain pour une entrevue, répond-elle sur le même ton.

Ils marchent en silence un moment avant que Laïla demande :

— Tonton Heero ne savait pas ?

— Il l'a deviné quand mon sous-chef s'est révolté et s'en est pris à lui. Il n'a pas apprécié que je lui aie caché, je peux te l'assurer. Tes parents ne te laisseront pas agir, tu vas seulement avoir quatorze ans, ils te voient encore comme un bébé.

— Avec toutes les responsabilités qu'on a à la maison parce qu'ils n'ont jamais le temps, trop pris par leurs commerces, râle-t-elle.

— C'est peut-être pour ça qu'ils ne t'ont pas vu grandir, murmure-t-il.

— Papa est cool, maman a trop de choses à prouver. Et j'ai rencontré Rodrigo quand il a essayé de me voler ma carte bancaire. Il ne connaissait rien à la vie. Il était terrorisé s'il ne ramenait rien à Orlando. J'ai pris un peu d'argent pour lui sur le compte de la société. Je lui ai expliqué des choses comme les cartes sans code, ça ne sert à rien.

— Tu sais à une époque, il y a eu des cartes sans code, ça s'appelait paiement sans contact, mais ça été vite retiré quand les gens se faisaient voler leur carte tant que le voleur ne dépassait pas un montant de cinquante crédits pour des achats, il n'y avait pas besoin de mettre un code.

— C'est idiot !

— C'était pendant la grande pandémie de peste noire pour qu'on touche à moins de choses possibles. Il y a eu trop de plaintes, de vols, les banques ont eu tellement de travail et de frais à payer que ç'a été supprimé.

Voyant son oncle parler plus difficilement, Laïla ralentit et ne parle plus durant un moment, mais trop de choses se bousculent dans sa tête pour qu'elle ne relance pas une discussion.

— Tu aurais vu qu'il était gentil si tu lui avais laissé une chance, il était heureux de pouvoir aller à l'école et sortir des griffes d'Orlando.

— Je vais essayer d'arranger ça avec ta mère.

Maxwell est heureux de voir approcher la masse de la décharge, il a de plus en plus mal à la tête et des nausées, sûrement dû à la tension accumulée qui redescend.

Ils ont à peine passé les portes du commerce qu'Annie apparaît et se jette sur sa fille en disant :

— Où étais-tu ? Je t'avais envoyé dans ta chambre !

— Maman, il faut soigner le bras de tonton, ils ne m'ont rien fait, mais tonton s'est fait prendre quand il est venu me délivrer, ils pensaient que tu payerais une rançon pour me récupérer. Je ne pouvais pas le laisser à leur merci. Tu n'as pas voulu m'écouter quand je suis rentrée tout à l'heure.

Maxwell est épaté par la rapidité avec laquelle elle a pondu son mensonge. Il plisse des yeux sous la luminosité qui lui donne encore plus mal à la tête. Il va prendre du paracétamol et se mettre au lit.

Bruce pousse tout le monde dans l'habitation, même si le petit volet est tiré les murs ont des oreilles.

— Asseyez-vous, Boris va chercher la trousse de premier soin, dit-il à son fils.

Celui-ci ne voulait pas dormir tant qu'il n'avait pas de nouvelles de sa sœur, c'est lui qui avait découvert sa disparition en allant lui dire bonne nuit. Maintenant, ils vont sûrement l'envoyer au lit.

Annie n'arrive pas à quitter sa fille des yeux, Duo non plus, il est en admiration devant ce petit bout de femme comme il l'avait été face à Hilde à une époque. Il faut de la force pour sortir du lot sur L2, surtout pour une femme.

Bruce a retiré la veste de Duo qui est bonne pour une réparation dévoilant la vilaine coupure. Il désinfecte le tout convenablement, demande à sa femme un coup de main pour tenir les bords de la plaie pendant qu'il utilise des sparadraps spéciaux qui vont maintenir les deux bords ensemble.

— Si vous voulez des points de suture, il faudra aller à l'hôpital demain, précise-t-il.

— Non, ça ira, ça devrait tenir. Là, je vais aller dormir, je suis lessivé avec le voyage et les tensions.

— Tu as mauvaise mine tonton, réalise Annie.

— Ce n'est vraiment plus de mon âge, encore une chance que Rodrigo m'a donné un coup de main pour délivrer Laïla, mais après il se serait mis trop en danger même s'il a encore aidé Laïla.

Il ne sait pas pourquoi il a dit ce mensonge, ce n'est vraiment pas lui, surtout que Rodrigo ne va pas savoir faire des études et être chef de zone, même par procuration. Devant le sourire de sa petite nièce, il se dit qu'il n'a peut-être pas tort. Il se frotte l'arrière du crâne, il est douloureux, les yeux lui piquent un peu.

— Duo, tu ne veux pas manger quelque chose ? demande Annie.

— Non, j'ai juste envie d'aller m'allonger. Je me sens fatigué comme jamais.

— Dors bien tonton, et merci pour le sauvetage, dit Laïla en venant lui donner un bisou sur la joue.

Maxwell sort dans le commerce, va jusqu'au hangar qu'il traverse, actionne son alarme pour sécuriser la décharge. Il passe une main sur l'urne sur la cheminée en disant bonne nuit à Heero. Il se rend à la salle de bain et ouvre la pharmacie derrière le miroir pour prend un médicament, il soupire d'aise en voyant qu'il en reste de leur dernier séjour. Il se trouve une sale mine également quand il se regarde dans le miroir en mettant son pyjama.

Il s'installe dans le lit, regarde l'oreiller vide avant de glisser dans le sommeil.

À Suivre…

Chap 5 - Chap 7

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