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Disclaimer
: Ils
sont
à Tokita/Yadate/Tomino je les emprunte et j'essaye de ne pas les
abîmer, en
tout cas, ils ne se sont encore jamais plaints. Les autres personnages
ne
faisant pas partie de l'univers de GW sont ma propriété.
Genre
:
Hurt/confort/Amitié, tranche de
vie.
Acteurs
:
Heero, Duo, Wufei, Quatre,
Hilde, Lady Une.
Note
de
l'auteur : Vision
de
Duo de Ne fais pas la
sourde oreille. L'histoire reprend au
chapitre 19. Et
écoute-moi
continue depuis le chapitre 11 ^^
Début
d'écriture 24 avril 2012
Chapitre
21
Bruce sort de sa voiture à l'arrivée
des
quatre autres. Tous entrent dans la propriété derrière Duo, puis Heero.
Maxwell
déverrouille la porte et se tourne vers ses troupes. Yuy a l'appareil
thermique
en bandoulière. Il entre le premier.
Maxwell sort son arme après avoir
rangé son
matériel. Quand il entre derrière Karsten, c'est pour voir Bruce gravir
les
escaliers sur la pointe des pieds. Heero l'attend près du salon. Il s'y
rend
après avoir envoyé Karsten vers les escaliers, face à la porte d'entrée
surveillée par Virginie.
Duo ouvre la marche, Heero ayant
l'appareil
dans une main et le moniteur dans l'autre. Il balaie la pièce de façon
circulaire, puis secoue la tête.
Maxwell ressort pour se rendre à la
cuisine.
Un reste de cassoulet chaud est posé sur la cuisinière, l'assiette est
dans
l'évier.
Pièce par pièce, ils cherchent. Ils
savent
qu'il est là sans mettre la main dessus.
-« Cave ou étage. » Articule Duo.
Heero montre le plafond. Maxwell
passe à côté
de Karsten et lui sourit avant de monter. Bruce apparait arme au poing,
avant
de la descendre quand il constate que c'est son équipe.
Les recherches reprennent
méthodiquement.
Salle de bain, chambre de monsieur Silva. Ils le savent car le lit est
défait.
Une première chambre d'ami, dans la deuxième, Heero touche la main de
Duo et
lui montre l'écran.
Maxwell écarquille des yeux. Cela lui
semble
tout bonnement impossible. Yuy range l'appareil et sort son arme.
Lentement,
Duo s'avance vers le matelas posé sur le sommier.
-« Vous sortez où je vide mon
chargeur dans
le matelas ! » Lâche le Capitaine de la porte.
Une main soulève le couvre-lit, puis
un bras
apparait, puis une jambe. Monsieur Silva sort de l'intérieur du matelas
et lève
directement les mains. Une fois que le Lieutenant lui ait passé les
menottes, le
métis reprend l'appareil thermique et balaie le matelas.
-« Lieutenant, son ordinateur est
dedans. »
Maxwell cherche la faille dans le
matelas
pour le récupérer. S'il avait passé des aiguilles dans tous les matelas
comme
dans le divan, il l'aurait sûrement trouvé vendredi mais il n'aurait
jamais
imaginé une cache pareille. Un divan, cela peut-être creux, c'était
pour cela
qu'il y avait planté des aiguilles.
En tout cas, il faut des nerfs
solides pour
rester stoïque alors qu'ils avaient fouillé la pièce l'autre jour.
-« Où était-il ? » Demande Bruce en
voyant Duo apparaitre en poussant Monsieur Silva.
-« Dans un matelas. » Répond-il.
-« Fameuse cachette. » Approuve Bruce.
-« Tu peux ramener les bleus au QG ?
»
Demande Yuy.
-« Sans problème, Capitaine. »
Quand ils arrivent devant la grille,
les
journalistes sont déjà là. Ils mitraillent la sortie du coupable.
-« Purée, j'avais oublié ! » Lâche
Duo.
-« J'ordonnerai qu'on floute nos
visages dès
qu'on arrive au QG. » Précise Heero.
En attendant, ils placent une main
devant
leur visage. Duo s'installe à l'arrière avec Monsieur Silva et Heero
démarre.
Alors que Maxwell conduit le
prisonnier au
cachot du bâtiment Preventer, avant son transfert à la prison d'Etat.
Yuy, lui,
s'occupe des journalistes et de leur droit à l'image.
Quand le Lieutenant revient à son
bureau, c'est
pour trouver Heero et les bleus qui ont repris le montage du dossier.
Il leur faut bien la fin de la
semaine pour
tout rassembler en montrant la procédure aux bleus.
Vendredi, Maxwell quitte le QG
presque en même
temps que les bleus pour se rendre à l'aéroport. Wufei lui ayant
demandé de ne
pas arriver trop tard qu'ils puissent diner en ville avant de se rendre
à une
exposition canine avec épreuves de dressage.
Si Duo n'était pas très emballé à
l'idée quand son amant lui a exposé. Il a apprécié le travail de
dressage et de découvrir la multitude de
races de chiens.
Comme souvent il revient ravi de son
week-end, d'avoir pu oublier qu'il était Preventer. Surtout que
maintenant ils sont repartis pour il ne sait combien de temps avec des
recherches pour des
demandeurs d'asile.
µµµ
Il y a six semaines que les bleus
sont là,
presque trois semaines qu'ils font des recherches de demandeurs d'asile
quand
Duo se fait convoquer chez Lady Une.
-« Ce n'est pas trop tôt ! » Lâche
Maxwell en
se levant.
Virginie se lève directement.
-« Tu sais bien que c'est chacun son
tour. Le
prochain dossier c'est pour moi. » Rappelle Heero.
-« N'empêche. » Soupire Maxwell.
-« Quand une enquête n'avance pas, tu
râles.
Quand tu fais des dossiers, tu râles. » Lâche Yuy.
-« Je ne passe quand même pas ma vie
à râler
? » Demande Duo.
-« Non, vous donnez votre opinion. »
Répond
Virginie.
Yuy montre la porte et il retourne à
son
dossier. Comme c'est la première fois qu'ils vont chercher un dossier,
Maxwell
explique la procédure en se rendant au bureau.
-« Tu n'interromps pas Lady Une. Si
tu as des
questions, tu attends d'avoir la parole pour le faire. En général, la
plupart
des réponses sont dans le dossier. » Précise-t-il.
Le Lieutenant frappe à la porte,
attend avant
d'entrer. Il s'avance vers le bureau, Virginie s'arrête à sa hauteur.
-« C'est un dossier de disparition.
Une jeune
femme et son bébé d'un mois à l'époque des faits. Il y a huit ans. »
Lâche Lady
Une en tendant le dossier.
-« Il y a un nouveau élément qu'on
nous
l'attribue ? » Demande Maxwell.
-« C'est la fille d'une amie de ma
mère. Son
dossier va bientôt être classé sans suite. Elle me l'a demandé comme
une
faveur. J'ai attendu de pouvoir vous le transmettre, si le Capitaine
Yuy veut
vous donner un coup de main, ce n'est pas interdit. » Avoue-t-elle.
-« On peut interroger la mère de la
disparue
? » Interroge Duo.
Lady Une écarquille les yeux de
surprise par
la question.
-« Bien sûr, agissez comme si cette
personne
m'était inconnue. C'est comme cela que vous êtes le plus efficace. Je
ne vous
ai pas attribué le dossier pour que vous preniez des gants mais qu'on
le
résolve, que cette mère puisse faire son deuil ou serrer sa fille dans
ses
bras. » Finit-elle par dire.
-« Vous ne lui avez pas donné cet
espoir ? »
S'inquiète-t-il.
-« Non, je lui ai dit que dans des
cas de
disparitions inquiétantes, on retrouvait souvent la victime morte.
Seulement,
elle s'accroche à l'idée que sa fille a refait sa vie sans la prévenir.
»
-« Il y a une raison à cet espoir ? »
Questionne Duo.
-« Vous ne m'avez jamais autant posé
de
questions avant une enquête. Faites votre travail. » S'énerve Lady Une.
-« C'est ce que je fais puisque vous
faites
partie des gens pouvant me donner des réponses personnelles sur la vie
extérieure de cette disparue. » Expose Maxwell sans se démonter.
Lady une soupire avant de répondre.
-« D'un point de vue extérieur, je ne
la
connais pas bien. Je ne sais que ce que ma mère m'en a dit. La disparue
était
fille mère alors que son père est pasteur. »
-« Je vais lire le dossier et je
prendrai
rendez-vous avec sa maman. » Lâche Maxwell avant de partir.
Virginie est sur ses talons. Arrivé à
son
bureau, Heero relève la tête à son entrée.
-« C'est intéressant ? »
-« Disparue depuis huit ans. Une
connaissance
de la mère de Lady Une. » Répond-il en s'installant.
-« Ce n'est jamais bon qu'une
connaissance
soit impliquée. » Soupire Yuy.
-« Lady une a demandé que tu y mettes
ton
grain de sel. » Sourit Maxwell en regardant son amant.
-« Si vous aviez vu le Lieutenant
commencer
son enquête directement avec la Générale, c'est du grand art. » Coupe
Virginie
en venant s'installer près de Duo.
Cela sera plus facile pour réaliser
la
lecture du dossier. Maxwell a déjà sorti le CD-Rom, Heero vient se
mettre de
l'autre côté pour lire également.
-« Karsten, viens lire aussi. »
Propose Maxwell.
-« Ce n'est pas le dossier du
Capitaine. »
réplique l'homme.
-« Viens, ça nous arrive souvent de
discuter
des dossiers de l'autre. Autant que tu sois au courant, surtout que
j'ai
tendance à énumérer mes idées à haute voix. » Sourit Duo.
Le deuxième bleu se lève et vient se
mettre
derrière Virginie. Il sait que son maitre de stage n'aime pas être
envahi dans
son espace vital.
Il y a huit ans qu'on n'a plus de
trace de la
jeune femme. Son portable, sa carte bancaire n'ont plus servi avant
qu'on ne
signale sa disparition. Les policiers sont restés dans un cul de sac.
Il est
sûr que le dossier leur serait arrivé dans deux ans pour une analyse
avant de
le mettre dans les affaires non résolues restées ouvertes.
-« Bon amusement ! » Lâche Heero en
repartant
vers son dossier.
-« C'est tout ce que tu me dis ! »
S'indigne-t-il.
-« Vous n'avez pas d'idée pour
commencer ? »
S'étonne Virginie.
-« Bien sûr que si ! » Réplique
Maxwell.
-« Alors ? » Demande la jeune femme
complètement perdue.
-« Duo travaille. » Soupire le métis.
-« On va téléphoner à Madame Lopez et
discuter
avec elle. Lui demander si elle a gardé des affaires de sa fille. »
Explique-t-il à son bleu.
Le numéro étant dans le dossier, il a
vite
fait d'avoir un rendez-vous avec Madame Lopez pour le début de
l'après-midi.
µµµ
La dame est ravie de les voir arriver
et de
constater que le dossier soit si vite repris.
-« Il y a quinze jours que j'ai
demandé de
l'aide à ma meilleure amie. Vous avez des pistes ? » Demande-t-elle en
leur
montrant les fauteuils du salon.
-« Je préfèrerais la salle à manger.
J'aime
bien avoir une table pour mes notes. » Répond Duo.
-« Venez avec moi. Vous ne m'avez pas
répondu. » Insiste-t-elle.
-« Madame Lopez, on m'a transmis le
dossier
ce matin. Je dois tout reprendre au début. Je n'ai pas les mêmes
méthodes que
la police. » Avoue Maxwell en sortant son carnet.
Virginie s'assied et reste en retrait
comme
souvent.
-« Je suis tellement impatiente. »
Avoue
Madame Lopez.
-« Je peux le comprendre. Quand
est-ce que
vous avez vu votre fille pour la dernière fois ? » Commence Duo.
-« Le mardi 8 septembre AC 198. La
veille,
elle s'était disputée avec mon mari parce qu'il ne voulait plus
assumer. Elle
avait fini ses études mais ne voulait pas trouver du travail pour
élever sa
fille comme moi. Mon mari lui avait coupé les vivres. Je l'aidais comme
je
pouvais, seulement je n'ai pas de salaire propre. » Raconte la maman.
-« Où vivait-elle à l'époque ? »
Demande-t-il.
-« Ici. Seulement, je ne pouvais pas
la
laisser se servir dans les armoires. Mon mari l'aurait vu. À bout de
nerf, elle
est allée vivre chez une amie. Elle m'a dit qu'elle allait travailler
mais que
mon mari ne bénéficierait pas de son salaire. » Explique Madame Lopez.
-« Vous avez le nom de cette amie ? »
Demande
Maxwell calmement.
Mais au fond de lui il rageait de
devoir
toujours arracher les éléments importants d'une discussion.
-« Sabrina Loubmayer. »
Le Lieutenant regarde dans le dossier
papier de
Lady Une, il croit bien avoir vu passer ce nom. C'est bien ce qu'il se
souvenait.
Alors il demande une confirmation.
-« Elle habite toujours place des
combattants
? »
-« Je ne crois pas. La dernière fois
que j'ai
été voir si elle avait des nouvelles. Son nom n'était plus sur la
sonnette. »
-« Et c'était ? » Ajoute-t-il le
crayon au-dessus
de son carnet.
-« Il y a cinq ans. »
-« Est-ce que vous avez encore des
affaires
de votre fille ? » Questionne Duo.
Il ne voit plus trop quelles
questions il
pourrait poser et puis il a maintenant d'autres points à éclaircir.
-« J'ai tout mis dans une manne qui
est dans
le garage. Mon mari propose souvent sa chambre à des personnes en
difficulté,
le temps qu'elles se retournent. »
-« Est-ce que je peux les prendre ?
Je vous
les rendrai dès que je n'en aurai plus besoin. » Certifie Duo.
-« Vous croyez que ça peut être utile
? »
S'étonne Madame Lopez.
-« Je ne tiens à négliger aucune
piste. »
Répond Maxwell.
La femme se lève et les deux
Preventers la
suivent. Le Lieutenant charge la manne à l'arrière de sa voiture avant
de dire
au-revoir.
Sur le chemin du retour, il s'arrête
à
l'administration pour demander la nouvelle adresse de Sabrina
Loubmayer. Elle
s'est mariée et habitue toujours la région. Son numéro de téléphone
étant
également dans les fichiers, on lui donne.
De retour dans la voiture, Maxwell le
compose.
Ils prennent rendez-vous pour le lendemain matin.
-« Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
»
Demande Virginie.
-« On va regarder les affaires de
Sarah. »
Répond Duo en enclenchant la première.
Pendant les deux heures qui restent,
ils
fouillent les affaires. Il y a des dessins d'enfant, un journal intime
que
Virginie aurait bien lu. Seulement, Duo préfère le faire étant ainsi
certains
de ne passer à côté d'aucun élément.
-« Si on a le temps, je pourrais
aussi le
lire. Vous ne me dites pas ce que vous avez trouvé et vous regardez
ainsi si je
n'ai rien oublié. » Propose Virginie.
-« Si je ne vois rien d'hyper urgent,
on
peut. » Répond Maxwell en le mettant de côté.
-« Vous ne le commencez pas
maintenant ! »
S'étonne-t-elle.
-« Non, elle l'a commencé à douze ans
et l'a
fini à seize. Elle a disparu trois ans plus tard. Je doute d'avoir des
éléments
importants à l'intérieur. »
-« Oh, mais vous l'avez à peine eu en
main !
» S'exclame la jeune femme.
À la façon dont Heero tape sur son
clavier,
il se doute que tous ces babillages, énervent son amant. Pourtant, elle
ne
parle qu'à bon escient maintenant. C'est vrai qu'elle a tendance à
s'émerveiller devant ses explications. Néanmoins, il apprécie cette
reconnaissance de son travail et ses méthodes.
Dans les affaires personnelles de
Sarah, ils
n'ont rien trouvé. Il reste les deux journaux intimes. Le deuxième
ayant été
fini à la naissance de sa petite fille. Il y a une mèche de cheveux du
bébé
dans le journal. Ça pourra toujours leur être utile s'ils doivent
prouver une
découverte macabre. Ils ont aussi des empreintes de Sarah à l'arrière
d'une
photo dans un cadre.
Maxwell enferme les deux éléments
qu'ils ne
soient pas détérioré par des manipulations. Quand ils auront lu les
journaux,
ils pourront rendre tout le reste à Madame Lopez.
Pour l'heure, Heero autorise Karsten
à
partir. Duo n'ayant plus que la lecture des journaux fait de même, il
congédie
Virginie.
Les deux bleus passent la porte et
s'en vont
dans le couloir. Comme souvent, Maxwell glisse sa main sur la cuisse de
son
homme. Ils se sourient avant de se remettre au travail pour deux heures.
Duo prend le premier cahier et se
lance
dans la lecture.
-« Oh Lieutenant. »
La tête de Virginie réapparait dans
l'embrassure de la porte. Duo et Heero relèvent la tête en un seul
homme.
-« Je vais dans un karaoké ce soir,
voulez-vous venir ? Je peux passer vous chercher à vingt heures à votre
domicile. » Dit-elle souriante.
C'est surtout la respiration d'Heero
qui se
coupe qui lui fait réaliser qu'il est resté bouche bée en la
dévisageant.
Pourquoi n'ose-t-il pas regarder son amant ? Il a l'impression qu'une
bombe va
exploser.
-« Mademoiselle Scheiffer entrez et
fermez la
porte. » Ordonne Yuy.
Maxwell ferme les yeux. Il est trop
tard, il
le sait, il ne voit pas comment désamorcer la situation naturellement.
Il y a
un moment qu'il aurait dû mettre le holà. Seulement, ce n'est pas la
première
fois que cela arrive et il a toujours laissé faire.
-« Le Lieutenant Maxwell est votre
maître de
stage, pas un ami. Avoir un autre type de relation en dehors du travail
peut
avoir des conséquences graves aussi bien pour lui que pour vous.
J'avais espéré
que mon compagnon et amant vous remettrait à votre place. Seulement, il
n'en
fait rien et ma patience a des limites. Vous avez de la chance que ce
soit lui
qui vous cote dans six semaines et non moi. » Lâche-t-il cinglant.
-« Ro' ! » Supplie Maxwell.
-« C'est une blague ! » S'estomaque
la jeune
femme.
-« Le Capitaine a de l'humour mais
certainement
pas sur ce sujet et le lieu du travail. » Ajoute Duo.
-« Mais il n'y a rien entre vous,
jamais un
geste. » Insiste la bleu.
Voyant Heero se redresser et croiser
ses bras
sur son torse, le Lieutenant soupire avant de se lancer.
-« Virginie à demain. Réfléchissez à
tout ce
que je vous ai dit depuis le début de votre stage. Nous cloisonnons nos
vies. À
part notre supérieure, je ne suis pas persuadée que quelqu'un ici sait
qu'on
est en couple. »
-« C'est pour ça toutes les rumeurs
sur votre
compte ? » Demande-t-elle.
-« Au revoir Virginie. » Insiste-t-il.
Si Heero finit par se lever et qu'il
doit
s'interposer entre son amant et son bleu, c'est dans son couple qu'il
risque
d'avoir des problèmes.
-« Fermez la porte en sortant ! »
Lâche Yuy
quand elle se retourne enfin.
Duo n'a pas l'intention de laisser
Heero
avoir l'ascendant alors il attaque directement :
-« Ce n'est pas la première fois que
je me
fais draguer par un bleu et même avant je n'ai jamais cédé tant qu'il
était mon
bleu. Après, je ne dis pas. Je l'ai dit que je ne coucherai plus avec
quelqu'un
d'autre, tu n'as pas confiance ? »
-« Si, ce n'est pas ça. Ta carrière
est en
jeu. C'est ça qui m'a fait réagir. »
-« Je crois pourtant que tu es
jaloux. Tu
peux accepter Wufei parce que tu te sens coupable vis-à-vis de lui. Tu
ne
laisseras personne d'autre m'approcher. Je sais que ça t'énerve qu'il y
ait
encore toutes ses rumeurs. »
-« Non, qu'il y ait encore ce pari
pour te
faire céder. »
-« Il y a une solution, tu le sais. »
-« Tu ne viendrais pas te plaindre ?
»
S'informe Yuy.
-« Je n'ai plus besoin d'autant
d'amants. Je
suis bien maintenant, alors si toi, ça te calme de savoir qu'on ne me
tournera
plus autour. »
-« Il y aura toujours des gens, mais
sûrement
moins. » Sourit-il avant de se remettre au travail.
Maxwell reprend son cahier. Au début,
il n'y
a rien d'intéressant, des confidences de petite fille, des engueulades
avec son
père. Les choses qu'elle aimerait avoir, des balades avec des copines,
les
films au cinéma.
-« C'est quel bleu ? » Lâche tout
d'un coup
Heero.
-« Sacha. »
-« Je n'ai rien vu. »
-« C'est un peu normal, on était
moins
ensemble. » Répond-il sans vraiment arrêter sa lecture.
-« Tu as dû attendre qu'il revienne. »
-« Non, c'était le jour de la quille.
Il me
chauffait depuis trop longtemps pour que je le laisse partir. »
-« Mais Wufei était là ! » S'exclame
Heero.
Le Lieutenant dépose le cahier.
-« Et alors ? On n'est pas resté tout
le
temps ensemble. Il m'a laissé aller aux toilettes. »
Le Capitaine cligne un peu des
paupières. Duo veut
reprendre sa lecture. Le métis met sa main sur le livre.
-« Est-ce que tu sais seulement
pourquoi tu
résistes aux charmes quand c'est un bleu et pas autrement ? » Demande
Yuy.
-« Non, je dois dire que je n'y ai
jamais réfléchi.
»
-« Moi bien et j'ai fini par me
rendre compte
que tu as eu tellement peur de te faire repousser par Solo, que tu as
fini par
avoir peur de te retrouver seul. Si tu ne repousses pas les gens, tu ne
te
retrouves pas seul. Et quand tu réalises qu'ils peuvent partir loin de
toi, tu
finis par accepter tout et n'importe quoi pour qu'ils restent. Un bleu
est
obligé de rester, tu ne dois donc pas céder. »
-« Ce n'est pas un peu gros ? »
-« Je ne suis pas psychologue. »
Réplique
Heero.
-« Bon, je m'y remets. »
-« Je finis ça et je vais le porter
après on
pourra rentrer. »
-« C'est toi qui conduis. » Rappelle
Duo déjà
le nez dans le cahier.
µµµ
Après le souper, Maxwell allume son
ordinateur. Il a repris les deux cahiers avec lui de manière à
continuer sa lecture
parce que le film ne l'intéresse pas plus que cela.
Yuy a prévu des recherches sur les
dernières
plantes que Duo lui a rapportées de Chine.
-« Si j'avais su, je ne l'aurais pas
allumé.
» Soupire Maxwell en coupant l'ordinateur.
-« Qu'est-ce qu'il y a ? »
-« Wufei m'a envoyé un mail, il est
au
théâtre. Non, à cette heure-ci, il dort. Il est allé au théâtre avec
Lee. Il
est du matin, il n'a pas voulu faire une nuit blanche. » Expose Maxwell
en
râlant.
-« Tu ne crois pas que c'est normal ?
Je ne
suis pas persuadé que je me relèverai toutes les nuits pour toi. »
Lâche Yuy en
s'installant assis sur le sol face à son amant.
Puisque ce dernier ne va pas regarder
la
télévision, ils pourront se voir plus facilement.
-« Il fut un temps où Wufei l'aurait
fait ou
il n'aurait pas été au théâtre. » Réplique-t-il.
Il attrape le premier cahier, il est
presque
à la fin. Au moins, il va pouvoir finir de lire ces bêtises. Qu'est-ce
qu'il
pourrait faire pour que Wufei ne s'éloigne pas ? Il regarde déjà plus
de films
qu'il n'aime pas. Il y a de plus en plus de soirées où il s'ennuie avec
les
choix du Chinois, comme certaines expositions ou sorties.
L'année passée, il n'a pas souvenir
qu'il
avait cette impression.
-« Ro', tu crois ce que tu m'as dit
tout à
l'heure ? »
-« À propos de quoi ? » S'étonne-t-il.
-« Que je m'accroche aux gens, que je
voudrais que tout le monde m'aime ? »
-« Je n'irai pas aussi loin. Je crois
simplement que tu n'aimes pas repousser les gens parce que tu sais que
cela
fait très mal, comme d'être abandonné. »
-« Wufei dit que je m'accroche à lui.
»
Soupire-t-il.
-« Tu me l'as dit un jour, tu n'aimes
pas le
changement, car cela t'apportait souvent de la souffrance. Tu viens de
le dire,
Duo, avant Wufei n'aurait jamais repoussé un rendez-vous et cela ça
t'ennuie au
plus haut point. Mais tu oublies de le prévenir si tu as d'autres
projets que
lui. »
-« C'est contradictoire ce que tu
insinues !
» S'exclame-t-il.
-« Pourtant c'est comme ça que tu
fonctionnes. »
-« D'après toi, je serai un égoïste.
» Lâche
Maxwell.
-« On est tous égoïstes Duo. Tu as
bien dit
que si je ne voulais pas m'attacher aux autres, c'est parce qu'ainsi,
je ne
devais pas les prendre en considération en période de danger. Donc pour
ne pas
que cela me touche s'ils leur arrivent quelque chose. »
-« Je ne sais pas pourquoi mais je ne
sens
pas ce Lee. » Soupire Duo en reprenant sa lecture.
-« Parce qu'à cause de lui, Wufei ne
fait
plus attention à toi. »
-« Je ne crois pas que ce soit ça. »
Rétorque
Maxwell.
Vers vingt-deux heures, Heero range
son
portable et son matériel. Il vient s'asseoir avec l'herbier à côté de
son
amant.
-« Il y a un moment que tu ne l'as
pas
regardé. »
-« La dernière fois, tu m'as dit
qu'il n'y avait
pas grand-chose. » Rappelle-t-il.
Il arrive à la fin du deuxième
cahier. Elle y
parle du père de sa fille qui n'aurait jamais la cote pour son père,
car il est
marié et bien plus âgé qu'elle, le double de son âge. Comme, il y a le
nom, il
fera une recherche.
-« Depuis que tu vas chez Wufei, j'ai
bien
avancé. Je vais déjà me coucher, je te laisse finir ton cahier. »
-« Ro', je regarderai ton herbier
demain.
J'ai sommeil aussi. »
Son compagnon revient et l'embrasse
tendrement
avant de ramasser son herbier pour le ranger sur une étagère où il a sa
place
depuis son emménagement dans l'appartement de Maxwell.
À Suivre…
Si l'histoire vous a plu,vous pouvez m'envoyer un MP
Merci de me signaler pour quelle histoire vous m'écrivez