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Disclamer : Ils sont à
Tokita/Yadate/Tomino je les emprunte et j'essaye de ne pas les abîmer, en tout
cas, ils ne se sont encore jamais plaints.
Genre : frienship, romance.
Rating : T
Acteurs : Quatre, Trowa, Relena, Zechs.
Début
d'écriture 21/07/2020
Suite de
« Il n'y a pas que l'amour que ça tue ! »
Les malheurs de Trowa
Zechs
AC 204
Une fois
de plus, Trowa est déçu. Mais en y repensant, c'est vrai que Relena a raison.
Il l'admirait pour ses efforts à rester au courant de tout, de se mettre à la
portée du peuple bien plus que Quatre qui était resté au-dessus en méprisant
les petites gens, mais en réalité, elle était autant du vent que lui.
Au moins
son métier de jardinier le comble, il aime, d'une fois à l'autre, voir que ce
qu'il a planté, taillé, pousse convenablement et bien droit. Il aime toujours
autant venir travailler chez son ancienne maîtresse, son terrain est
magnifique. Maintenant, c'est Heero qui vient lui donner des consignes quand
Relena est là, sinon c'est Pagan.
Dire que
leur histoire a duré dix mois et qu'il a l'impression qu'elle n'a jamais
existé. Il n'a plus jamais eu de nouvelles d'elle. Il se dit que pour finir,
elle devait être contente de s'en débarrasser. Il repense souvent à ses
paroles, il ne se croit pas si morbide que ça. Il ne l'a pas si souvent vu que
ça sourire ou rire aux éclats, la vie ne s'y prête pas, c'est tout.
Une
nouvelle fois, il voit Zechs passer, il revient tous les combien de temps, il a
difficile de le savoir. Il pense même que c'est irrégulier. Et pourquoi ne
pourrait-il pas venir rendre visite ? Et pourquoi cherche-t-il toujours autre
chose que ce qu'on lui dit ? Parce qu'il peine à faire confiance surtout depuis
Middie Une, tout le monde jusqu'ici l'a toujours trahi.
—
Bonjour.
Trowa
relève la tête de la haie qu'il coupe pour ôter les jeunes repoussent qu'elle
garde la forme de train qu'il lui a donné à l'origine. Il fait ce travail à la
cisaille à main, bien plus précise et moins douloureuse pour la plante. Il est
surpris de voir le frère de Relena devant lui.
— Ils
sont là, répond-il.
— Oui,
oui, je les ai vus. Cela fait un moment que je vous observe quand je passe.
Pagan m'avait dit que c'était une chasse gardée de ma sœur. Mais puisqu'il
paraît que vous avez rompu, je tente ma chance.
— Votre
chance ? s'étonne Trowa.
— De vous
inviter à souper un jour pour faire connaissance.
Est-ce
qu'accepter lui donnerait les réponses à ses questions ? Trowa s'en veut
directement, mais c'est vrai qu'il l'intrigue et il n'aime pas ça.
— Enfin,
je sais qui vous êtes, vous êtes un des pilotes de Gundam qui s'était infiltré
dans les forces d'Oz. Vous avez testé les nouvelles armures et vous étiez à la
base de la façon de piloter des Léos.
— Ce
n'est pas pour parler de cette époque au moins ? demande-t-il directement sur
la défensive.
— Non,
mais vous m'avez toujours intrigué.
— Alors
pourquoi pas? Mais là, il faut que je me remette au travail.
—
Retrouvez-moi au café des délices à dix-neuf heures.
— J'y
serai.
Oui, il y
sera parce que là, il est encore plus intrigué par le personnage. Et puis, il
était à son goût aussi. Décidément, il avait un faible pour les blonds et il
devait avouer qu'il n'aimait pas la solitude.
Après une
journée de travail en plein soleil, Trowa est heureux de passer sous la douche.
Il se lave convenablement, s'essuie avant de mettre une tenue de ville. Il est
dix-huit heures quarante-cinq quand il ferme la porte de son studio et qu'il
prend la direction du café.
C'est un
espace sympathique qui fait aussi petite restauration, un bar et de petites
tables pour deux ou quatre dans toute la surface commerciale disposée autour du
billard. Quand Trowa arrive, Zechs est déjà là, il fait justement une partie, il
lui fait signe, mais continue de jouer.
Quand son
adversaire se présente au billard, Zechs vient le trouver tout sourire :
— Choisis
une table, je finis de le massacrer pour rafler la mise.
— OK.
Barton
regarde autour de lui, se dirige vers une table pour deux. À peine installé, le
barman vient prendre sa commande. Il demande un café qu'il sirote en regardant
la partie. Les points sont serrés, mais Zechs finit par l'emporter et empocher
les trente crédits du pot.
— Tu
viens souvent jouer ici ? demande Trowa.
— Dès que
je peux, j'aime bien, dit-il en s'installant. Une bière, lâche-t-il en
direction du comptoir.
—
Qu'est-ce que tu fais d'autres ?
— Je
m'occupe de la station minière sur Mars. Enfin, je vais voir si tout va bien au
bureau, l'action me manque, alors je viens jouer ici.
Le barman
dépose la bière et réclame directement l'ardoise qu'a Merquise, vingt-cinq
crédits y passent.
— Tu bois
beaucoup ? s'informe Trowa.
C'est
peut-être une tare familiale.
— Une ou
deux bières par jour, surtout quand je joue. J'avoue qu'il y a longtemps que je
n'avais pas gagné d'où l'ardoise. Tu m'as porté chance, dit-il tout bas en lui
faisant un clin d'œil.
—
Pourquoi ne payes-tu pas en sortant du café ?
— J'ai
rarement de la monnaie sur moi et ce que j'ai, je le mets dans le pot.
Trowa
hésite à continuer la conversation. Il n'aime pas trop les pratiques de l'homme
qu'il a en face de lui.
— Je
trouve que ma sœur a fait une belle bêtise en te laissant partir, elle va
mettre du temps à retrouver quelqu'un d'aussi mignon que toi.
Barton se
sent rougir, Quatre et Relena ne lui ont jamais fait de compliments, il ne
croit pas en avoir eu beaucoup dans sa vie. Non, il n'en a jamais eu ni à
l'époque des mercenaires ni quand il a travaillé pour son Mad. Si, son patron à
la jardinerie lui en fait, mais celui-ci lui réchauffe énormément le cœur, il
le sent battre plus vite.
— Depuis
quand es-tu jardinier ?
— J'ai
commencé, il y a cinq ans maintenant, pour m'occuper quand j'étais avec Quatre.
— Dans le
milieu, on dit que tu l'as quitté parce qu'il fumait.
— Oui,
mais surtout parce qu'il m'a menti.
— Ça
détruit la confiance le mensonge. Je peux t'offrir à souper ?
—
Aujourd'hui ? s'étonne Trowa.
— Oui,
j'ai faim et je n'ai pas envie de te quitter déjà.
— Où
veux-tu aller ?
— Tu as
déjà mangé chez Raoul ?
— La
pizzeria ?
Décidément,
Zechs l'étonnait, Relena et Quatre l'emmenaient toujours dans des endroits
chics, il a l'air complètement différent.
— Oui, tu
n'aimes pas la pizza, on peut aller dans un fast food.
Trowa
écarquille légèrement les yeux, puis un doute se fait.
— Est-ce
que tu aurais honte de t'afficher avec moi ?
— Bien
sûr que non. J'ai horreur de ses grands restaurants où tu payes un prix
exorbitant pour une bouchée de pain et avoir faim en quittant ce lieu.
Pour ça,
il ne pouvait qu'être d'accord avec Merquise.
— Je
préfère chez Raoul. Je ne suis pas un fan du fast food.
Les deux
hommes se lèvent pour continuer la soirée. De discussion en discussion, Zechs
finit par proposer un dernier verre chez Barton quand la pizzeria ferme.
Trowa
regarde sa montre, il est déjà minuit, demain il doit être au travail pour sept
heures, il hésite.
— Allez,
je t'avoue, je ne sais pas où dormir. Ma propriétaire vient de me mettre à la
porte.
— Avec
l'argent que tu touches comme gérant ?
— Oh ! Ce
n'est pas que je ne paye pas mon loyer, elle dit que j'ai une vie trop
dissolue, éclate-t-il de rire.
Trowa
soulève un sourcil.
— Elle
habite sous mon appartement, elle dit que je rentre souvent à pas d'heure.
— Et tes
affaires ?
— C'était
un meublé, le reste tient dans un sac à la consigne de la gare.
— Tu n'as
pas demandé hospitalité à Relena ? s'informe Barton en prenant la direction de
la gare.
— J'ai
encore ma fierté ! Et puis, il y a longtemps que je n'ai pas fait l'amour et
avec le corps que tu as, ça doit être merveilleux.
Comme ils
sont près de la gare, ils en profitent pour récupérer le sac de Zechs et aussi
prendre plusieurs préservatifs à un distributeur. Mieux vaut prévenir surtout
quand on n'en guérit pas. Puis avec tout ça, ils repartent vers l'appartement
de Trowa.
C'est
tous les deux très satisfaits qu'ils s'endorment. À six heures quinze, Barton a
toutes les peines du monde de sortir de son sommeil. Zechs dort toujours comme
un bien heureux près de lui. Qu'est-ce qu'il fait ? Il le réveille et le met
dehors ? Non, il va lui laisser un mot. Il espère le trouver chez lui à son
retour, il a envie que quelqu'un l'attente pour une fois.
En
rentrant du travail, il est vraiment déçu de ne trouver personne. Il a vraiment
l'impression de s'être fait avoir une fois de plus, son moral descend quand il
entend sonner à l'interphone.
— C'est
moi, je suis allé chercher le souper, mais je n'ai pas de clef.
— Je
t'ouvre.
Après
avoir actionné l'ouverture, il se rend à la porte, c'est vrai qu'il pourrait
lui donner sa clef de réserve, mais est-ce qu'il ne brûle pas les étapes ?
En le
voyant debout, Zechs lui sourit et lui montre un sac du traiteur du coin.
— J'ai
voulu faire à souper, mais tu n'as pas grand-chose dans les armoires. J'espère
que tu aimes la paëlla. Je me suis rendu compte que je ne connaissais pas tes
goûts.
— Je ne
suis pas difficile.
— Je m'en
doute avec la vie que tu as eue.
— Tu es
sorti seulement pour aller chercher le souper, tu n'es pas allé au travail ?
— J'irai
demain, je me suis réveillé tard.
— Tard
comment ? demande-t-il en le suivant vers le coin cuisine.
— Quinze
heures, puis j'ai vu ton mot. Moi aussi, j'ai passé une bonne soirée et une
bonne nuit, dit-il en se retournant pour lui voler un baiser.
Zechs lui
sourit avant de dire :
— Va
prendre une douche et te changer, je m'occupe de tout.
Trowa
croit bien qu'il va vite prendre l'habitude de se faire chouchouter. Il
apprécie ça. Comment une perle rare pareille n'est pas encore casée, il se le
demande alors qu'il se lave pour éliminer la sueur de la journée.
Quand il
revient dans son séjour en tenue décontractée, Zechs a mis la table et s'active
toujours dans sa kitchenette pour réchauffer le repas.
Ils
mangent les yeux dans les yeux, se dévorant du regard pensant à la nouvelle
nuit d'amour à venir.
Au matin,
quand le réveil sonne à six heures quinze, son amant ne bouge toujours pas d'un
iota, ça le surprend une nouvelle fois. Pour Trowa ça l'arrange, il ne devra
pas partager sa salle de bain qui n'est pas bien grande, mais au moment de
déjeuner, il se dit qu'il ferait bien de le réveiller qu'il ne manque pas une
deuxième journée de travail.
— Zechs
la salle de bain est libre, dit-il en entrant dans la chambre.
L'homme
s'étire avant de demander :
— Quelle
heure est-il ?
— Six
heures trente. Je déjeune et je m'en vais.
— Oh ! tu
es un lève-tôt toi. Je suis rarement au travail avant dix heures.
— OK, je
le sais pour demain, à ce soir.
— Ramène
quelques courses si tu veux manger.
Barton
hoche la tête, il se dit que ce n'est pas une mauvaise idée, il n'avait pas
grand-chose à se mettre sous la dent ce matin. Et son amant ne pouvait pas
continuellement payer, il fallait partager les tâches dans un couple. Un
couple. Il allait peut-être vite en besogne. N'empêche que c'était la première
fois qu'il avait l'impression de partager les tâches dans une vie à deux.
Quatre l'avait écrasé avec son argent finissant par se sentir redevable, ce qui
lui avait permis de découvrir son métier de jardinier.
Relena
était gentille, mais on ne peut pas dire qu'ils partageaient beaucoup. Si au
début, elle le sortait, il a eu vite l'impression d'être un animal de
compagnie, une fois de plus.
Avec
Zechs, c'était autre chose, peut-être a-t-il trouvé l'amour de sa vie ! Il
pensait à tout ça en tondant les pelouses des parcs à Sank.
Au soir,
l'appartement est vide, mais un petit mot l'attend.
Je rentre pour 20h.
Alors
Trowa se met au fourneau, il va préparer une sauce spaghetti, plus ça mijote
plus c'est bon.
Depuis
dix-neuf heures trente, l'eau chauffe qu'il n'ait plus qu'à mettre les pâtes
cuire. Vingt heures, l'eau bout à gros bouillon, Trowa est obligé de diminuer
l'intensité de la flamme pour ne pas qu'elle s'évapore. Vingt heures quarante,
Barton ne sait plus quoi penser quand il entend la clef tourner dans la
serrure.
— Je suis
désolé, je viens de croiser un ami de longue date, je n'ai pas vu l'heure
passer. C'est quand il m'a demandé ce que je faisais dans le quartier que j'ai
parlé de toi, ta gentillesse que j'ai vu que le temps avait filé. Ça sent bon !
Tu as déjà mangé ?
— Non, je
t'attendais.
— Je vais
vite me rafraîchir, je ne te mérite pas.
— Tu as
le temps, je dois encore cuire les pâtes.
— Tu es
un amour, lâche Zechs en partant vers la salle de bain.
Merquise
revient après dix minutes juste au moment où Trowa met la sauce sur les
spaghettis, la table a été mise.
—
J'espère que ça te goûtera.
— J'aime
la nourriture simple.
Barton
sourit légèrement, dans un silence qui n'est pas gênant, ils mangent.
Rapidement,
ils attrapent des habitudes, Trowa partant au travail bien avant son amant,
celui-ci rentrant toujours entre vingt heures et vingt et une heures, Merquise
fini par lui dire le troisième jour que s'il n'est pas là à vingt heures quart
de manger sans lui, il sait que le jardinier doit se coucher tôt puisqu'il se
lève tôt et ce n'est pas bon d'aller dormir l'estomac trop lourdement chargé.
Au bout
d'une semaine et demie, Trowa a même l'impression qu'il est simplement devenu
un logement. Les attentions et les compliments ont disparu.
Un soir,
il rentre même vers vingt-deux heures, l'heure à laquelle il va se coucher,
Zechs sent l'alcool et il a un œil au beurre noir. Trowa s'en inquiète.
— J'ai
été au café des délices, un type contre qui je jouais dit que j'ai triché. On
en est venu aux mains, le patron nous a flanqué tous les deux dehors. Tu aurais
cinquante crédits, c'est ce que je lui dois sinon je ne peux plus y entrer.
— Tu lui
dois déjà tout ça alors qu'il y a quinze jours tu as apuré tes dettes, s'estomaque
Trowa.
— Ça ne
fait jamais que deux crédits et demi par jour, je n'ai pas été en veine ces
derniers temps, pas moyen de gagner.
— Mais
ton travail ?
— Il y a
belle lurette qu'il n'y en a plus, la direction n'a pas apprécié que je joue
l'argent de la boîte en bourse, mais il y avait des coups fumants à faire. Ils
n'ont pas compris qu'il faut investir pour gagner
Trowa est
de plus en plus écœuré, ses impressions du début étaient bonnes tout compte
fait, il devait jouer son loyer.
—
Pourquoi tu ne demandes pas à Relena un coup de main pour un autre emploi quand
tu lui rends visite.
— Que tu
peux être naïf tout de même, je la fais chanter. Si on savait que son frère est
un joueur professionnel, ça lui retomberait dessus, surtout qu'elle a voulu
étouffer l'affaire des actions en bourse sur sa société, ricane Zechs.
— Et
maintenant, tu voudrais que je te donne cinquante crédits.
— Bien
sûr, je t'ai bien baisé non, ça vaut bien une rémunération !
— Non,
prends tes affaires et tire-toi. Je n'ai jamais payé pour ça. Tu as profité du
logement et de la nourriture, nous sommes quittes.
— Tu fais
une belle bêtise.
— Non, je
l'ai déjà faite en t'hébergeant.
Il croise
les bras sur son torse et le regarde rassembler ses affaires, il surveille
qu'il ne prenne pas ce qui ne lui appartient pas.
— Mes
clefs, dit-il quand il arrive à la porte.
— Tiens,
mais je peux en avoir fait un double.
Il n'y
croit pas, mais il changera les serrures dès demain matin à la première heure.
Il n'est jamais en retard, il sonnera à son boss, il devrait comprendre.
C'est
fini, il ne fera plus jamais confiance.
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