banniere

Accueil Qui suis-je ? Fanfictions Fictions originales Fictions en commun

Disclaimer : Ils sont à Tokita/Yadate/Tomino je les emprunte et j'essaye de ne pas les abîmer, en tout cas, ils ne se sont encore jamais plaints. Les autres personnages ne faisant pas partie de l'univers de GW sont ma propriété.

Genre : Tranche de vie.

Acteurs : Duo, Heero, Quatre, Dorothy, Sally, Wufei, Hilde, Trowa

Note d'auteur : début d'écriture 27/05/2014

Toutes ressemblances avec des personnes réelles ne sont pas fortuites.


On s'est aimé

Chapitre 14


Timothy venait de faire sa rentrée en troisième année primaire. Les vacances s'étaient bien passées. Toutes les activités avec son papa Duo l'avaient enchantée surtout parce qu'il avait passé du temps avec lui et fait des choses à deux. Comme promis, le matin après avoir déjeuné, ils partaient avec des boîtes et des sacs à dos ramasser des fruits sauvages avant qu'il ne fasse trop chaud.

Dès qu'ils en avaient assez, ils rentraient à la maison pour en faire des confitures. Plus d'une fois, ils sont partis se promener autour du lac pour ramasser des mûres et profiter de l'eau pour nager. Ils entretenaient le potager, repéraient des emplacements de pommier sauvage, de noisetiers pour l'automne.

Dès que Timothy était parti chez Heero, Duo avait reçu son SMS de bonne nuit tous les soirs de son absence, ça calmait ses angoisses. Seulement à son retour, il n'avait voulu parler que de ses quinze jours de vacances en montagne. Qu'est-ce qu'il s'était passé pour qu'il ne lui dise rien ? Il ne croyait pas Heero capable de battre son fils, il osait espérer que Trowa ne laisserait pas faire, même s'il savait que Timothy n'avait pas de réelles importances à ses yeux, certainement bien moins qu'Heero. Seulement, il était aussi persuadé qu'il l'apprendrait en l'écoutant, pas en l'interrogeant.

Et puis, la vie avait repris son cours, se lever tôt pour déjeuner, conduire l'enfant à l'école courir presque jusqu'au travail pour ne pas être en retard. Faire l'entretien des véhicules Preventers en plaisantant avec l'un ou l'autre, manger ses tartines dans la pièce mise à disposition pour cela, se remettre au travail, aller faire deux, trois courses certains jours avant de reprendre Timothy à la garderie. L'écouter raconter sa journée, surtout parce qu'il aimait ça et qu'il se sentait plus proche de son fils et qu'il partageait ainsi ce qu'il avait manqué.

Une fois à la maison, il regardait si les devoirs étaient bien réalisés, il lui faisait réciter ses leçons. Ensemble, ils préparaient le souper. C'est vrai qu'ils avaient une petite vie bien réglée, mais ils l'aimaient ainsi.

Une fois Timothy au lit, Duo pensait un peu plus à lui. Il regardait ses papiers, lisait un bon livre, parfois il regardait un film quand il en trouvait un intéressant à la télévision.

En prenant le courrier dans la boîte aux lettres, Maxwell sait qu'il aura des choses à préparer ce soir. Déjà parce qu'il y a une lettre du tribunal et puis parce qu'il est temps de voir comment ils vont gérer l'année scolaire qui vient. Est-ce qu'ils vont pouvoir retourner à la piscine certaines semaines ?

Cette année, Timothy aura également son camp avec les scouts, il y aura la cotisation à payer, les factures et les taxes annuelles qui tombent également entre septembre et Noël. Il espère bien que c'est la date du procès pour la régularisation de la pension alimentaire dans son courrier. Mais, il préfère laisser la lecture pour plus tard pour ne pas s'énerver devant Timothy, si c'est autre chose quitte à perdre une journée. Tout en s'occupant de son fils, Duo essaye de ne pas penser à cette lettre.

Légèrement, fébrile, il l'ouvre une fois le gamin bien au chaud dans ses draps. C'est bien son jugement, son avocat a bien fait les démarches dès la reprise des affaires courante en justice. Il va seulement encore avoir à attendre. La justice est lente, dans trois mois il y aura la première audience, deux mois après la deuxième et la conclusion dans deux de plus. Il n'y aura pas de jugement avant le mois d'avril AC 210, s'il n'y a pas de contre temps. Sept mois à se serrer encore la ceinture. Est-ce que Heero payera directement ? Il payera certainement la pension alimentaire complète, mais est-ce qu'il payera les mois de retard ? Il y aura un an qu'il paye la pension une fois par trimestre et seulement la moitié.

Recevoir les retards lui permettrait de renflouer son compte. C'est moins important que pouvoir offrir des activités de temps en temps à Timothy pour qu'il ne se sente pas trop différent des autres enfants.

Maintenant, ce qu'il doit savoir, c'est s'il va perdre des journées de travail pour se rendre au tribunal. Il sort son ordinateur pour faire un mail à son avocat et lui poser la question. S'il ne répond pas dans la semaine, il essayera de lui sonner.

C'est avec soulagement qu'il voit une réponse dès le lendemain.

« Monsieur Maxwell,

Votre dossier est complet, n'oubliez pas de m'envoyer les copies de paiement dès qu'il y en a.

Pour votre présence, elle n'est pas obligatoire.

C'est noté dans mon agenda, j'y serai pour vous représenter.

Je vous envoie ci-joint la facture de mes honoraires pour le trimestre écoulé.

Mes salutations distinguées

Maître Picard. »

Les honoraires, il aime moins ça, mais il ne va déjà pas perdre trois journées de travail. En voyant le montant de quatre cent soixante-deux crédits, Maxwell soupire. Encore une facture qu'il va devoir fractionner, mais son avocat est au courant de son budget, il sait qu'il paye le maximum et puis pour lui ça lui fait une petite rentrée mensuelle.

µµµ

Heero fronce des sourcils en découvrant une lettre du tribunal dans son courrier. Il n'a rien introduit, il a obtenu le dossier médical de Timothy dont il n'avait rien à faire. Duo couvre bien trop leur fils pour mal le traiter.

Trowa est en train de préparer le repas, ils sont rentrés ensemble, seulement lui prend son temps. Puis il a travaillé toute la journée, il a bien le droit de se reposer un peu.

Après avoir regardé les autres lettres qui sont des publicités et des factures, il s'installe dans son fauteuil. Il ouvre la lettre du tribunal et commence à lire. Il écarquille les yeux en constatant que Duo a introduit une demande de recouvrement de pension alimentaire via la justice. Ce n'est peut-être pas une mauvaise chose. Il va y avoir un recalcule des salaires des deux et il sera ainsi au courant de la façon dont Duo gère sa vie. Comme le dossier médical de Timothy, il va être obligé de se justifier.

Mais tout ce positif n'arrive pas à lui faire oublier qu'il le traîne au tribunal pour quelque chose qu'ils auraient pu régler en tête à tête sans réaliser qu'il avait fait la même chose il n'y a pas si longtemps.

Voilà pourquoi Duo a pris un travail moins rémunéré pour lui soutirer plus d'argent. Il ne l'aurait pas cru aussi vénal. Il voulait la guerre, il aurait la guerre. Il n'allait pas se laisser faire. Il contacterait son avocat, il a toujours été de bons conseils. Ils n'ont pas perdu la dernière fois. Il a le droit de savoir ce que Duo fait de la pension alimentaire, il en est convaincu.

Il ne se laisserait pas faire non plus, ce qui avait attiré Duo en lui c'était sa manière de se battre pour ses idéaux. Duo est à lui, il le reconquerrait. Duo lui manquait, la vie qu'il avait eue avec lui également. Il s'ennuyait avec Trowa depuis le début.

Heero doit attendre quatorze heures trente le lendemain avant de pouvoir contacter son avocat. Sa secrétaire lui passe rapidement.

-« Monsieur Yuy, j'attendais votre coup de fil. »

-« Qu'est-ce qu'on peut faire pour ralentir la machine judiciaire ? »

-« Vous reprenez les paiements normalement tous les mois. Vous pouvez envoyer un courrier à son avocat pour lui dire que vous verserez cent vingt-cinq crédits, le montant que vous estimez devoir. »

-« Cela aura quelle conséquence ? »

-« L'obliger à reprendre le dossier au début. Vous payez, il va devoir introduire un autre type de demande. »

-« Merci, envoyez-moi votre facture ? »

-« N'oubliez pas que de toute façon vous devrez payer les retards. Il est dans son droit. »

-« Je suis dans le mien aussi, j'ai le droit de savoir ce qu'il fait de mon argent ! » lâche Yuy en raccrochant.

Les lois sont mal faites, il n'en démord pas. Les papas devraient pouvoir payer la moitié de ce que coûte réellement leur enfant et non un montant fixe que l'autre conjoint gère à sa guise. La preuve que Duo vivait avec son argent, c'est qu'il n'était pas parti en vacances cette année, alors qu'il y a plus un an qu'il ne paye plus régulièrement. Duo s'est enrichi sur son compte.

C'était une question de principe et non d'argent.

Ce week-end, il aurait son fils. Il était impatient de retourner au club de tir avec lui. Il avait l'air d'avoir apprécié le mini-camp qu'il avait fait, ce serait à renouveler en juillet pour les grandes vacances ou pour les vacances de Pâques. Il trouvait cela stupide que Duo l'oblique à prendre Timothy alors qu'il travaillait. Il ne le voyait presque pas puisqu'il le déposait toute la journée à la garderie. Et en revenant du travail, il n'avait vraiment pas le cœur de s'occuper de son enfant. Encore une chance que Trowa le faisait jusqu'au couché où il avait un réel plaisir à venir lui lire une histoire.

Il ferait le paiement dimanche et enverrait la lettre en même temps. Il ne devait pas oublier d'envoyer un exemplaire à son avocat pour qu'il bloque cette procédure ridicule. Dire qu'il lui aurait déjà payé plus d'argent s'il avait daigné lui montrer ses finances. Duo était vraiment stupide, il perdait de l'argent pour des principes.

Au soir, il décide de faire le courrier et prépare le virement avec la date de dimanche pour ne pas être pris au dépourvu. Trowa vient voir ce qu'il fait et vient lire au-dessus de son épaule. En voyant qu'il va reprendre les paiements mensuels, il dit.

-« Tu estimes que Duo a besoin de plus d'argent depuis que Timothy nous a raconté qu'il ne pouvait plus faire d'activités extrascolaires ? »

-« Quand est-ce qu'il a dit ça ? » S'étonne Yuy.

-« Quand on était en train de pêcher au lac », rappelle Barton.

-« Ainsi, il mêle Timothy à nos problèmes », soupire Heero.

-« Il a l'âge de se rendre compte que sa vie a changé », tente Barton avant de s'éloigner.

Il regrette déjà ses paroles et de s'être mêlé aux histoires de son compagnon. Il venait de jeter de l'huile sur le feu sans le vouloir. Parfois, il se demandait ce que Heero ferait si Duo acceptait de reprendre son amant. Et la première réponse qui lui vient à l'esprit lui fait mal. Il est persuadé qu'Heero y retournerait sans l'ombre d'une hésitation.

Trowa se demande également si Heero savait pourquoi il ne voulait pas tourner la page. Il parlait tellement de Duo qu'il avait des fois envie lui aussi de faire comme Duo et de le quitter. Seulement, il ne lui resterait rien dans la vie, il n'a pas d'enfant à chérir pour oublier son amour qu'il perd de plus en plus.

Est-ce que Duo serait parti s'il n'y avait pas eu Timothy ? Est-ce qu'il aurait seulement eu sa chance sans cet enfant ? Tout ça le faisait tellement souffrir alors il préférait ne penser qu'au moment présent et ce qu'il avait réussi à construire même si c'était provisoire, qu'il n'était pas totalement heureux.

Heero réfléchit. Est-ce que Timothy pouvait s'en rendre compte tout seul ? Il est persuadé que non ! Duo doit lui dire à chaque fois qu'ils ne font pas une activité : « c'est parce que ton père ne paie pas la pension alimentaire. » Oui, c'est cela. Duo couve trop Timothy pour qu'il puisse l'avoir déduit tout seul. Encore une chance qu'il est là pour le responsabiliser, pour le laisser évoluer tout seul, lui faire découvrir des activités plus viriles. Ce n'est pas Duo qu'il l'aurait amené dans un club de tir, ça il en est certain, quoi qu'en dis Relena, ce n'est pas les bonnes paroles qui ont ramené la paix, mais les armes. Ce n'est pas les bonnes paroles qui maintiennent la paix, mais toujours les armes.

Ce week-end avec le club de tir, il y aura une sorte de kermesse avec des compétitions cela sera sûrement très amusant.

µµµ

Samedi matin à dix heures, Heero sonne à son ancienne maison. La porte s'ouvre rapidement sur son fils, son sac à l'épaule. Au moment où l'enfant veut fermer la porte, Heero réagit enfin.

-« Ton père n'est pas là ? »

-« Si on s'est dit au revoir avant de t'ouvrir », réplique Timothy en clapant la porte.

-« Des gamineries », persifle Yuy avant de prendre la main de son fils.

-« Qu'est-ce qu'on va faire ? »

Voyant une ombre bouger derrière un rideau, Heero n'arrive pas à arrêter la question qui lui brûle les lèvres.

-« Il est avec quelqu'un c'est pour ça ? »

-« Non et s'il voit quelqu'un, je ne l'ai jamais vu. Qu'est-ce qu'on va faire ce week-end ? »

-« On va aller à la kermesse du club de tir, on sera parti tout le week-end. On va dormir dans un château fort. »

-« Il faudra se déguiser ? » demande avec un grand sourire Timothy.

-« Je crois, on va devoir vivre comme au Moyen-âge tout le week-end. »

-« Cool. Je vois revoir des copains du camp ? »

-« Ça, je ne sais pas, mais ce n'est pas que pour notre club. »

Arrivé à l'appartement, Trowa attend déjà avec deux sacs, Heero vérifie vite ce qu'il y a dans celui de son fils et ils partent vers la place où ils doivent prendre le car.

Bien sûr, ce n'est pas un vrai château fort, c'est la maison du Duc D'Édimbourg qui vit maintenant d'activité de la sorte. Il loue une partie de sa maison et ses dépendances avec le cheptel de quelques moutons, des chèvres, des lapins. Dans la cour, il y a une fontaine pour l'eau, le reste, c'est ses bois et sa vigne.

Dans une grande prairie, il y a un village monté en bois, c'est là que le groupe se rend. Les couches sont rudimentaires faites de huit morceaux de bois, des planches pour un sommier précaire sur lequel est mis du foin dans de la toile de jute, cela sent bon, mais n'a rien d'agréable. La couverture est une simple toile de jute double épaisseur.

Timothy plisse un peu le nez. Il n'y a qu'une table et trois tabourets, un âtre pour la cuisine et se chauffer. Dans un coin, une cruche et un bassin avec un morceau de tissus en guise d'essuie.

-« Et les toilettes et les douches ? » finit par demander le gamin.

-« Il n'y a pas de douche, c'est la cuvette. Au Moyen Âge, il y en a encore beaucoup qui se lavait dans la rivière », précise Heero.

-« On va devoir aller aux toilettes dans les bois ? »

-« Non, il en a une à la turque dans la petite cabane à l'entrée de la cour, je te montrerai », répond Heero.

Timothy plisse à nouveau le nez. Alors, son père élève un rien la voix.

-« Ne fais pas ta mauvaise tête, tu ne vois que les inconvénients et pas l'amusement. Cette jeunesse » finit-il par soupirer.

-« Plus personne ne vit comme ça depuis des siècles. »

-« Ce n'est pas vrai Timothy. Ton père et moi-même l'avons vécu à ton âge et même pires pour ton père qui n'était jamais certain de manger sur la journée jusqu'à ses douze ans. »

Comme Heero s'en va après sa tirade, le gamin se tourne vers Trowa.

-« Il ment ! »

-« De ce que je sais non. Moi-même, j'ai été élevé par des mercenaires, tout le temps en planque. C'était l'avant-guerre quand on avait ton âge. »

-« Ça paraît si loin », soupire Timothy.

-« Pour nous aussi parfois. »

-« Les gens n'ont pas l'air d'avoir souffert, personne n'en parle » insiste l'enfant.

-« Parce qu'on préfère l'oublier. »

Après avoir déposé leur sac près d'une couche. Trowa emmène Timothy à la recherche d'Heero. Il le retrouve près de l'entrée à l'inscription des concours.

-« Tu vas t'inscrire aussi ? » demande Timothy à Trowa.

-« Le tir de précision n'a jamais été son fort, c'est pour cela qu'il tombait si souvent à court de munition durant la guerre », rétorque cinglant Yuy.

Timothy cligne plusieurs fois des yeux avant que Barton n'acquiesce un rien penaud.

-« Tu ne vas pas t'ennuyer ? » insiste Tim.

-« Je vous regarderai. »

-« Je t'ai inscrit à l'arc à flèche et à la carabine » précise Heero en se tournant vers son fils.

-« Il y avait déjà des carabines au Moyen-âge ? »

-« Non, tu as raison », sourit Yuy.

-« Alors, ils auraient pu mettre des w.c. et des douches », soupire Timothy.

-« Tu ne vas pas revenir sur ça. Ce n'est que deux jours en plus, tu ne vas pas en mourir. »

Toute sa bonne humeur vient de s'envoler à nouveau. Quand il avait vu qu'on pouvait également faire des binômes entre adultes, il avait regretté la présence de Trowa. Avec Duo, ils auraient tout remporté c'est certain.

Pour l'instant, s'ils veulent passer à table, ils doivent se changer. Des personnes ont leur propre costume. Heero montre, le chemin. Il avait fait beaucoup de recherche pour ne pas devoir demander et être prêt à toute éventualité. Il choisit pour tout le monde des tenues de manants. Devoir mettre une cotte de mailles aurait entravé ses mouvements.

Après s'être changés, ils peuvent se rendre au buffet. Il y a un méchoui qui est préparé au centre de la cour, des assiettes en métal ainsi que des verres en étain. Tout le monde s'installe à sa guise sur des bancs devant de longues tables en bois. Timothy voit un autre enfant avec qui il a été au camp, il lui fait signe de la main.

Après le repas, les premiers tournois commencent. Timothy est fier de voir son père applaudir chaque fois qu'il met une balle ou une flèche dans la cible. À chaque tir, on élimine celui qui est le plus loin du centre. N'étant pas mauvais à ce jeu-là, Timothy passe plusieurs tours pour se retrouver dans les derniers compétiteurs même s'il est un des plus jeunes.

Il se fait éliminer alors qu'il aurait pu rentrer dans le tableau d'honneur aussi bien au tir à la carabine qu'à l'arc. De voir ses petits amis courir partout, le déconcentre aussi, il préférait être avec eux que là. Heero vient le féliciter brièvement avant de regarder la fin du tournoi des enfants.

Timothy lui demande l'autorisation d'aller jouer.

-« D'accord, mais tu reviens pour le mien. »

-« Oui, merci. »

Comme une fusée, il détale. Trowa et Heero regardent maintenant le tournoi féminin. Si Heero ne quitte pas les cibles et les joueuses du regard, Trowa de temps en temps cherche Timothy des yeux.

-« S'il lui arrivait quelque chose, tu ne crois pas qu'il y aurait eu un appel. S'il avait besoin de quoi que ce soit, il reviendrait. »

-« S'il se perd ? »

-« Il y aura un appel ! » Certifie Heero.

Cela ne rassure pas complètement Trowa, seulement il se rend bien compte qu'il gâche le plaisir de son homme alors il essaye de se contrôler. Il est persuadé que Duo aurait fini par aller le chercher. Seulement, il ne veut plus être comparé à Duo, il voudrait tellement être aimé pour lui, parce qu'il a envie d'être avec lui et non parce qu'il n'y a pas mieux.

Pourtant au moment où l'appel pour le tournoi des hommes se fait au micro, Timothy ne revient pas. Heero expulse l'air de ses poumons et s'éloigne à grandes enjambées du lieu du concours après avoir parlé avec le dirigeant.

Il avait regardé son concours, pourquoi ne voulait-il pas voir le sien ?

À Suivre…

Chap 13 - Chap 15

Si ça vous a plu, vous pouvez m'envoyer un MP

Merci de me signaler pour quelle histoire vous m'écrivez