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Disclaimer : Ils sont à Tokita/Yadate/Tomino je les emprunte et j'essaye de ne pas les abîmer, en tout cas, ils ne se sont encore jamais plaints. Les autres personnages ne faisant pas partie de l'univers de GW sont ma propriété.

Genre : Tranche de vie.

Acteurs : Duo, Heero, Quatre, Dorothy, Sally, Wufei, Hilde, Trowa

Note d'auteur : début d'écriture 27/05/2014

Toutes ressemblances avec des personnes réelles ne sont pas fortuites.


On s'est aimé

Chapitre 25


Le 16 mars, Duo se demande si Heero sera présent au tribunal. Déjà six mois qu'il le fait patienter. Ils ont fini par vivre sans la pension alimentaire complète ou manquante quand il ne verse que la moitié. Maxwell n'étant jamais sûr de ce qu'il va recevoir et c'est devenu tellement irrégulier qu'il ne s'y retrouve plus aussi. Quand il la reçoit, il la verse sur son compte intérêt, c'est sa façon d'épargner.

Alors qu'il va à la garderie d'un bon pas, il sonne à son avocat.

-« Monsieur Maxwell, j'attendais votre appel. Il ne s'est pas présenté. Vous allez récupérer tout ce qu'il vous doit. Le jugement sera rendu dans un mois. »

-« Je dois encore attendre un mois », soupire Duo.

-« Oui, mais vous avez gagné. »

-« Et s'il ne veut pas payer ? »

-« C'est un huissier de justice qui s'en chargera, cela lui coûtera encore plus cher, il devra payer ses frais là en plus. »

-« Mais pas moi ? »

-« Non, le procès et les frais seront à sa seule charge. Des six mille deux cent cinquante crédits qu'il vous doit, il va en payer facilement le double s'il ne fait pas d'histoire, mais encore plus si l'huissier doit intervenir. »

-« Là, j'ai un doute que ça se fasse sans histoire, bonne fin de journée. »

Duo est arrivé devant la garderie, son fils l'attend avec un grand sourire comme souvent il est le dernier. Maxwell met de côté ses tracas parce qu'il est persuadé qu'il va au-devant de plus d'ennuis que de bonheur. Et puis avoir gagné son procès ne lui donne pas totale satisfaction, gagner sans adversaire c'est moins gratifiant.

-« Ç'a été ta journée ? »

-« Oui, on peut repasser par chez Samuel, il est malade, c'est moi qui ai ses devoirs ? »

-« Oui, mais pas longtemps. »

-« Je sais que tu n'aimes pas parce que tu dois venir avec moi. Ce n'est pas comme pour Mathieu, mais personne ne se proposait à nouveau », dit-il d'une petite voix.

Il voit bien que son père a les traits tirés des mauvais jours.

µµµ

En avril, Duo téléphone à son avocat pour savoir où en était son dossier. Il aimerait prendre des vacances, sortir de sa maison. La piscine a été montée, c'est agréable d'en profiter, seulement il a besoin de dépaysement et pour ça il lui fait de l'argent.

Il se voit mal faire un prêt pour ce genre de futilité comme certains de ses collègues. On économise pour se payer certaines choses surtout pas rembourser un emprunt.

Alors que les sonneries se font dans le combiné, il réalise que son fils ne lui a plus demandé une carte prépayée pour son GSM, Heero en aurait payé une ?

-« Bonjour maître, c'est monsieur Maxwell. »

-« Bonjour, monsieur Maxwell, qu'est-ce que je peux faire pour vous ? »

-« Savoir où en est mon dossier. »

-« Le jugement a été rendu en votre faveur, vous n'avez pas eu le document ? » s'étonne l'avocat.

-« Un recommandé est arrivé, mais je n'ai pas encore su aller le prendre à la poste, j'irai samedi. C'est fermé quand je reviens de la garderie. »

-« Monsieur Yuy doit l'avoir reçu aussi, on exige de lui qu'il rembourse quatre miles crédits de frais de justice et qu'il vous verse rapidement les six mille deux cent cinquante crédits d'arriéré de pension alimentaire. Il y a en plus deux cent cinquante crédits par mois à partir du mois de mai sous peine de saisie de salaire. »

-« Ouf, on en voit enfin le bout. »

-« Comme vous le dites, bonne fin de journée. J'ai un appel sur l'autre ligne. »

-« Bonne fin de journée. »

Maxwell a un grand sourire en arrivant à la garderie. Il va attendre avant de commander des vacances d'avoir l'argent sur son compte.

-« Au revoir madame », dit Tim quand son père pousse la porte de la garderie.

-« Merci pour tout », lâche Duo quand son enfant sort.

-« À demain », répond la gardienne.

-« Alors fiston, tu as passé une bonne journée ? »

-« Oui, j'aime pas le mercredi, c'est long à la garderie, je préfère l'école. »

-« Tu dois bien être le seul », sourit-il.

Comme ils continuent de marcher en silence, Duo décide de le briser.

-« Il y a un moment que tu ne m'as pas demandé une carte prépayée. »

-« Il ne répond plus à mes bonnes nuits. Je n'en envoie plus », soupire-t-il.

-« Il est peut-être en mission », tente Maxwell.

-« Depuis trois semaines, alors que j'ai été chez lui ! »

-« Je suis désolé Tim », dit-il en passant un bras sur son épaule.

-« Parfois je me demande s'il m'aime. »

-« Oui, il t'aime à sa façon, mais il t'aime. »

µµµ

Heero avait pris son recommandé à la poste, le facteur n'ayant pas voulu le donner à Trowa qui était pourtant à la maison ce jour-là.

Il savait qu'il perdrait le procès, son amant le lui avait dit. Seulement, il était écœuré en voyant le contre rendu et ce qu'il va devoir payer. Il faudra qu'il passe par chez Bertrand pour savoir s'il a un recours.

Il ne voulait pas payer, il estimait qu'il ne devait pas autant d'argent. Il avait payé plus que ce que son fils coûtait pendant la procédure. Les frais de justice, il les payerait directement, mais le reste non.

C'est avec son document qu'il se présente chez l'avocat.

-« Je ne veux pas payer les six mille deux cent cinquante crédits ! »

Bertrand n'étant pas son avocat, il n'avait pas reçu le procès-verbal. Il compulse le document pendant qu'Heero va se servir une bière dans le frigo, avant de venir s'installer en face de l'homme.

-« Tu peux faire appel. »

-« Et les frais de justice que ça va occasionner ? »

-« À ta charge, tu vas perdre de toute façon », lâche l'avocat.

-« Si je fais appel, il n'y aura pas de recouvrement pour les six mille deux cent cinquante crédits ? »

-« Dans un premier temps, cela va juste repousser le problème ou tu attaques avec une révision des montants, mais ça, je te l'ai déjà dit. »

-« Je veux un droit de regard sur ce qu'il fait de la pension alimentaire ! » clame Heero.

-« Ça, tu ne l'obtiendras jamais, sauf si ton gamin est mal habillé, malade continuellement, qu'il y a des signes de malnutrition », expose Bertrand.

-« Il ne va plus en vacances. »

-« Ce n'est pas une obligation légale en plus tu m'as dit qu'il va en camp scout. »

-« S'il y a une saisie, je peux faire opposition ? »

-« Si tu prouves que ça t'empêche de vivre décemment ou que tu veux faire réviser le montant de la pension alimentaire parce que tu n'es pas d'accord avec les montants. »

-« Je risque de devoir payer plus, il a moins de salaires qu'à l'époque », soupire Yuy.

-« Qu'est-ce que tu veux ? Je ne comprends pas ta démarche. Si c'est pour le récupérer j'irai plus dans la tendresse que l'attaque et l'ennuyer. »

-« Notre vie a basculé quand j'ai accepté l'adoption. Je veux ce que j'avais avant l'adoption. »

-« Tu veux ton ex, mais sans le gamin, ça va être dur ou tu dois attendre qu'il soit majeur. »

-« Il vient seulement d'avoir dix ans », soupire Heero.

Bertrand se lève et vient s'asseoir sur les genoux de Yuy et il l'embrasse, il voulait aussi être payé pour ses renseignements, il ne travaillait jamais gratuitement.

Heero n'était rentré qu'aux petites heures chez lui. Trowa l'attendait le regard morne.

-« Tu connaissais les conditions, c'est toi qui as voulu vivre ici », lâche Heero.

Il n'avait pas envie de se faire ennuyer alors qu'il avait passé une si bonne nuit. Il se rend sous la douche.

Tout en laissant l'eau couler, il réfléchit à ce qu'il veut réellement. Parce qu'il aimait Timothy, il aimait l'avoir ici de temps en temps, il ne voulait plus de son ancienne vie bien rangée. Il aimait pouvoir décider de faire les choses sur un coup de tête. Il rêvait au corps de Duo, mais parce que lui ne voulait plus de lui, il se faisait un défi de le reconquérir.

Mais surtout, il ne voulait pas payer cet argent-là. Lundi, il ferait appel du jugement. Il n'avait pas à donner à Duo les six mille deux cent cinquante crédits, il avait fait sans sa pension alimentaire, c'était bien la preuve qu'il n'en avait pas besoin.

µµµ

-« Papa, je suis obligé d'aller un mois en août chez papa Heero ? »

Le cœur de Duo manque un battement, il avait réellement espéré que son fils n'ait plus cette idée en tête. Les démarches qu'il allait entreprendre allaient remettre de l'huile sur le feu, il en était certain.

-« Si vraiment tu ne veux pas, je vais me renseigner auprès de mon avocat. »

-« De toute façon, il ne s'occupe de moi que les quinze jours de vacances et encore », soupire-t-il.

C'est vrai aussi qu'i nouveau plus d'un mois qu'Heero ne l'a pas pris même pour Pâques, il avait prétendu être en mission, chose dont Duo doutait fortement depuis Noël.

Au soir, Maxwell téléphone à Maître Picard en sortant du travail et lui expose le problème.

-« Ça tombe mal », soupire l'avocat.

-« Pour quelle raison ? »

-« Monsieur Yuy vient justement d'introduire l'appel contre la décision de votre jugement. »

-« Il a le droit de faire ça, alors qu'il a été jugé par défaut ! », s'estomaque Duo.

-« Oui, on est en train de changer ça, mais la loi n'est pas encore passée, certainement pour la rentrée. »

Maxwell ne peut s'empêcher d'éclater de rire, il est poursuivi par la malchance. Il est arrivé devant la garderie, il ouvre la porte pour libérer la dame, il lui fait un signe de la main pendant que son fils dit au revoir.

Duo embrasse le gamin et reprend la direction de la maison en lui mettant une main sur l'épaule.

-« Ça tombe peut-être mal, mais il veut le faire. De ce qu'il m'a dit et on doit pouvoir le prouver, il l'inscrit dans des camps dès qu'il l'a. À part les vacances en montagne et encore, il le met parfois à la garderie, il ne s'en occupe pas. Quitte à faire de la garderie, il préfère ici avec ses copains et revenir chez moi le soir. »

-« Alors les démarches sont simples. Comme je suis votre avocat, je ne peux pas le défendre, il lui faut quelqu'un d'autre. Je vous rassure pour les enfants c'est gratuit. Il faut rassembler une composition de ménage et une attestation de scolarité. »

-« Ça sera fait dès demain. »

-« Oui, ça doit aller vite s'il veut ne pas aller en août, mais comme il veut bien y aller le week-end, ça ne sera peut-être pas classé urgent. Si le dossier n'est pas passé en juin, ce sera pour septembre. »

-« Je lui dirais. »

-« Dites-lui aussi que votre ex peut mal prendre la démarche et que sa vie du week-end peut devenir un enfer. »

-« À mon avis, il va croire que ça vient de moi, mais je le préviendrais également même si j'estime que ça ne doit pas être un frein à son action. »

Après avoir raccroché, il se tourne vers son fils et lui sourit.

-« Tu parlais à ton avocat ? »

-« Oui, j'ai la procédure à faire. »

-« Papa risque de ne plus vouloir me prendre du tout ? »

-« Ça peut aussi être une conséquence », admet Duo.

-« Oui, mais il râle toujours de devoir me prendre de trop. Ça l'ennuie de m'avoir tous les congés, je le sens bien, comme de devoir me prendre régulièrement. »

-« Tim, je ne veux pas qu'il puisse venir te chercher quand il a envie. On va devoir continuellement changer nos projets. D'accord pour ne pas aller quand c'est son tour, changer de temps en temps un week-end. Mais je ne veux pas qu'il revienne mettre son nez chez moi ! » clame Maxwell à la limite de l'énervement.

-« Je sais, ça aussi ça le fait râler, d'après lui les activités intéressantes c'est toujours quand je ne suis pas là », soupire-t-il.

-« Je suis désolé qu'il te le fasse sentir ou qu'il te le dise. Fais ton choix ! »

-« Je ne veux plus aller un mois chez lui. Regarde, je n'ai pas été pour ma semaine à Noël, ma demi-semaine au carnaval ni à Pâques. Tu ne vas pas me dire qu'il était en mission à chaque fois, les autres années, ça n'arrivait pas sur tous les congés. Et puis, j'ai surpris une discussion entre lui et Trowa, il râlait que les dossiers n'étaient pas intéressant et pas assez loin pour le moment. »

-« Bien, je m'occupe des démarches dès demain. »

Il ne faut pas trois jours à Duo pour avoir un rendez-vous chez l'avocat qui défendra son fils dans ses démarches. C'est vendredi après la garderie.

-« Je voudrais pouvoir discuter seul à seul avec votre fils », dit-il quand il se présente.

-« Pas de problèmes, j'attends dans la salle d'attente. »

Tim le regarde, soupire et suit l'avocat, un jeune homme qui a l'air de sortir de l'école.

Suivant l'heure où ils sortiront, ils prendront un repas à la friterie. Le temps passant, Maxwell regrette de ne pas avoir pensé à prendre son livre, il n'a jamais été très people et il n'a que ça dans la salle d'attente.

Après une demi-heure, on vient l'appeler. Il se lève et se rend dans le cabinet de travail.

-« Je crois qu'on peut gagner sans problème. Votre fils me dit qu'en plus il ne paye pas la pension alimentaire. »

-« Heu, tu es au courant de ça ? » s'étonne Duo.

-« C'est pour ça qu'on a plus dur et qu'on ne va plus en vacances, je me suis trompé ? » panique le gamin.

-« Non, tu as raison, enfin il paye la moitié de temps en temps. »

-« Vous avez fait des actions pour ce problème ? » s'informe l'avocat.

Duo peste un peu de devoir dire cela devant son fils, mais il a l'air au courant de certaines choses.

-« Oui, je viens de gagner mon procès pour recouvrement, mais il vient de faire appel. Je l'ai appris il y a trois jours. »

-« Je vais essayer de ne pas aborder le problème financier qu'on ne dise pas que vous agissez par vengeance », propose l'avocat de Timothy.

-« Oui, ça m'arrangerait », avoue Duo.

-« Est-ce vrai qu'il vous a ramené votre fils quinze jours plus tôt, il y a trois ans ? »

-« Oui, c'est même nos dernières vacances hors de la maison, c'est à ce moment-là qu'il a commencé à être irrégulier en paiement de pension alimentaire. »

-« Toutes les fois où il ne prend pas Timothy, vous êtes certain qu'il n'est pas toujours en mission ? » insiste l'avocat.

-« Parfois, il l'est, parfois pas. À Noël, il était ici et non à l'étranger, je suis tombé dessus par hasard et il ne venait pas de revenir », avoue mal dans sa peau Maxwell.

-« Pourquoi, tu ne me l'as pas dit ? » demande Tim en faisant une grosse lèvre.

-« Pour pas te faire souffrir. C'était mieux que tu crois qu'il était en mission. »

La réponse fait sourire l'avocat de son fils avant de dire.

-« Je crois qu'on a fait le tour de la question. Moi, j'ai la certitude que c'est une démarche de votre enfant que vous soutenez. Tout le monde ne le pensera certainement pas. »

-« Je m'en doute surtout que je viens d'introduire un procès pour mauvaise foi pour obtenir au moins une saisie préventive des montants qu'il me doit. »

-« Je ne veux pas que mon papa aie des problèmes, tant pis j'irai même si c'est pour aller de camp en camp. »

-« Tim, tu m'aurais dit que tes vacances se résumaient à être expédié à droite, à gauche dans des camps, j'aurai été discuté avec lui ! »

-« Il aurait encore dit de te mêler de ta vie et non de la sienne. Que tu n'avais pas à t'insinuer dans son existence », peste le gamin.

Il plisse les yeux avant d'ajouter.

-« Qu'est-ce que ça veut dire insinuer ? »

-« Rentrer dans, enfin je crois, ton père a plus d'éducation que moi. Pardon maître », lâche Maxwell en redressant la tête.

-« Pas de problème, j'introduis la demande dès lundi en urgence. Vous ne faites jamais opposition à des contacts ? »

-« Moi, non. Il m'a ordonné dernièrement de rendre à Tim le GSM que j'avais acheté pour moi et pouvoir contacter mon fils sans passer par le père, puisqu'il s'y opposait quand il l'avait. Il l'avait trouvé et m'avait fait toute une scène depuis je ne pouvais plus lui donner. Maintenant, Tim l'a à disposition à la maison, je lui fais prendre quand on va faire des courses, il lui a envoyé des SMS au début, mais plus maintenant. »

-« Je peux avoir le numéro, je vais faire une recherche des communications à ajouter au dossier. »

Maxwell sort son GSM afin de dicter le numéro, il signe l'autorisation pour fournir les renseignements.

-« Dès que j'ai une date, nous nous retrouverons au tribunal, à mon avis d'ici une quinzaine de jours, il y a urgence vu que les tribunaux pour beaucoup de choses ferment dès fin juin. »

-« Merci pour tout maître », dit Duo.

-« Merci maître », répète Tim.

-« À la prochaine, sûrement au tribunal. »

µµµ

L'avocat n'avait pas menti, jeudi Duo reçoit une convocation, ainsi que Timothy pour le tribunal pour quinze jours plus tard, le 3 juin. Il est bien obligé de prendre une demi-journée de congé pour accompagner son fils. Il mettra un mot au journal de classe pour expliquer l'absence de l'enfant au matin.

µµµ

Heero regarde perplexe le document qu'il a trouvé dans sa boîte aux lettres. Il le relit une nouvelle fois. Puis il redresse la tête et regarde Trowa qui prépare le repas.

-« Tu sais ce que vient d'inventer Duo pour m'emmerder ? »

-« Non », répond-il simplement.

-« Il oblige Timothy à déposer une requête pour ne pas venir aux grandes vacances chez moi. Il dit qu'il n'a jamais empêché les contacts et ça c'est quoi ? Toutes les fois où il me le refuse en dehors de cette convention, c'est quoi ! Cette fois, je vais en demander la garde. »

-« Et qu'est-ce que tu vas en faire pendant les missions ? »

Heero marque un moment d'arrêt.

-« Tu es bête ou quoi ? Il ira chez Duo ou chez Quatre, si tu ne pars pas il restera avec toi. »

-« J'ai cru que tu voulais te faire caserner comme Duo a fait. »

-« Bien sûr que non, l'année prochaine, il peut aller en internat », rétorque Heero en partant téléphoner à Bertrand.

Il lui explique ce qui vient de lui tomber dessus.

-« Qu'est-ce que tu dirais de venir en parler de vive voix ? » propose l'avocat.

-« J'arrive. Tu as raison, ça sera plus facile. »

-« Et puis, je ne travaille pas gratuitement. »

Heero ramasse sa veste en disant.

-« Je vais voir mon avocat. »

-« Tu en as pour combien de temps, je garde ton repas ? »

-« Je n'en sais rien et non. »

À Suivre…

Chap 24 - Chap 26

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