Accueil | Qui suis-je ? | Fanfictions | Fictions originales | Fictions en commun |
Disclaimer
: Ils
sont
à Tokita/Yadate/Tomino je les emprunte et j'essaye de ne pas les
abîmer, en
tout cas, ils ne se sont encore jamais plaints. Les autres personnages
ne
faisant pas partie de l'univers de GW sont ma propriété.
Genre
:
Tranche de vie.
Acteurs
: Duo,
Heero, Quatre, Dorothy,
Sally, Wufei, Hilde, Trowa
Note
d'auteur :
début
d'écriture 27/05/2014
Toutes
ressemblances avec des personnes réelles ne sont pas fortuites.
On
s'est aimé
Chapitre
27
Début
juillet, Duo attend avec impatience la pension alimentaire pour payer
le camp
scout de son fils. Mais il doit constater qu'Heero ne décolère pas. Il
n'a plus
contacté son fils par SMS. Il n'est plus passé en coup de vent sur
l'heure de
midi à l'école de tout le mois de juin. Tim lui aurait dit, maintenant
il ne
touche pas la pension alimentaire, même s'il en avait l'habitude.
Maxwell
soupire en allant rechercher à nouveau de l'argent sur son compte
intérêt qui
fond comme neige au soleil. Encore une chance qu'il a la piscine, ils
ne
devront pas faire trop d'excursions, même si celles qu'ils préfèrent ne
coûtent
pas beaucoup.
Durant
tout le mois de juillet, ils partent régulièrement en randonnée, pour
aller
cueillir des fruits des bois et faire des sorbets, des glaces, des
confitures
et des compotes pour toute l'année. Ils s'occupent du potager et
ramassent les
petits pois et les haricots. Le groseillier a bien porté également. Ils
sont
heureux du temps qu'ils ont pu passer ensemble à faire plein
d'activités.
Timothy a aussi beaucoup joué avec ses copains du quartier.
Quand
Tim
part pour son camp scout, Duo est satisfait et bien reposé pour assumer
ses dix
jours de garde et heures supplémentaires. Il n'a pas pu assister au
départ de
son fils, car il devait reprendre le travail. C'est la maman de Samuel
qui s'en
est occupé. Le retour se faisant un dimanche, Duo espère pouvoir le
reprendre,
il aura un horaire allégé à partir du lundi seulement.
Il y
a
quatre jours que Timothy est parti, c'est samedi vers quatorze heures,
il vient
de revenir du travail où il a été appelé pour une urgence. Il s'attend
à
trouver un camarade de son fils qui vient le chercher pour jouer.
Maxwell
écarquille des yeux en voyant qui est derrière la porte.
-« Je
viens chercher Timothy, je vais me promener au lac et pêcher en soirée.
»
-« Il
est
au camp scout. Il va être déçu. Pourquoi n'as-tu pas sonné avant ? »
-« Je
n'ai pas su le joindre, tu lui as retiré son GSM. La preuve, il ne
m'envoie
plus de SMS ! » affirme Heero.
-«
Ici
oui parce qu'il est en camp et qu'il ne peut pas l'avoir. Pour le
reste, non !
Tu ne lui réponds pas, il s'est découragé. »
-«
Répondre à un 'bonne nuit', c'est stupide. »
-«
Pas si
c'est pour faire plaisir. »
Heero
sentait que pour une fois le dialogue n'était pas rompu, il cherche à
le
prolonger. Duo est seul en plus, ils ne seront pas dérangés si les
choses
doivent aller plus loin.
-« Je
peux entrer ? » demande-t-il ne trouvant rien d'autre.
-«
Pourquoi ? »
-«
Pour
discuter un peu, parler du bon vieux temps », dit-il en lui envoyant un
sourire
charmeur.
-« Je
croyais
que tu allais te promener et pêcher. »
-«
J'avais envie de voir le gamin surtout. »
Heero
fait un pas en avant, ils n'allaient pas continuer à discuter sur le
seuil.
Duo
lui
met une main sur le torse de son ex pour le faire reculer en disant.
-«
Non !
»
-«
Allez,
il y a combien de temps que tu n'as pas eu une relation sexuelle ? »
-« Ça
ne
te regarde pas et tu ne me fais plus aucun effet, j'ai beaucoup trop de
rancœur. »
-«
Duo,
on est deux hommes, il y a toujours moyen. Je te connais, je sais où te
caresser pour t'exciter. »
-«
Trowa
ne te suffit plus. »
-« Il
y a
un moment, tu sais. Il ne m'a jamais suffi, tu as été le seul dont je
pouvais
me contenter. »
-« Tu
m'écœures. Tim revient le 11, si tu veux faire des activités avec lui,
sonne
avant », dit Duo en fermant la porte.
Mais
elle
résiste, Heero pousse derrière pour entrer. Surpris, Duo se retrouve
plaqué
contre le mur, il n'a pas le temps de réagir que Yuy est sur lui à
l'embrasser.
Une main descendant déjà pour détacher son pantalon.
Venant
de
la buanderie où Maxwell l'avait envoyé quand on a sonné, Sam arrive en
aboyant
pour s'arrêter juste devant Heero en grognant et montrant les crocs.
Yuy
fait
un bond de côté, Maxwell attrape le collier de Sam qui continue de
grogner.
-«
Sors
de ma maison », exige-t-il.
-« Tu
ne
sais pas ce que tu manques ! »
-«
Bien
sûr que si et ce n'est pas une grande perte. Pour avoir partagé ta vie
durant
huit ans, je le sais. »
Heero
le
regarde interloqué.
-«
Sors,
je te dis ou je le lâche sur toi. »
Yuy
s'en
va, perdu dans ses pensées. Serait-il un si mauvais coup que ça ?
Est-ce que
c'est pour ça que Duo a fini par le jeter ? Non, il est sûr que non
sinon
Bertrand ne le relancerait pas. C'est Duo qui est bizarre et n'aime pas
le
sexe. La preuve, il ne s'est jamais remis avec personne.
Il en
revient à cette constatation, Duo s'est servi de lui pour obtenir sa
maison et
son gosse. Une fois qu'il a eu les deux, il n'a plus eu besoin de lui.
Quand
il
arrive à l'appartement, c'est pour trouver Trowa dans le salon, un
livre à la
main. Tout le matériel est préparé dans le couloir. Est-ce qu'il a
envie
d'aller au lac ? C'était surtout pour Tim.
-« Il
n'a
pas eu envie de venir ? » demande Barton.
-« Il
n'était pas là ! Tu y crois, on me reproche de l'inscrire dans des
camps pour
qu'il ne s'ennuie pas et Duo fait pareil ! »
-« Il
était au camp scout ? » demande Trowa calmement.
-«
Est-ce
que tu as entendu ce que j'ai dit ? »
-«
Oui,
mais il aime le camp scout. Il m'a dit une fois qu'il aurait préféré
que tu le
laisses partir avec ses copains que de devoir faire le camp de tir. »
-«
Pourquoi ne m'en as-tu rien dit ! » accuse Heero.
-« Je
l'ai fait, tu m'as répondu que tu connaissais mieux ton fils que moi et
que ça
allait lui plaire. On y va ou on reste ici ? » s'informe Barton en se
levant.
-« On
reste. »
-«
Bien,
je vais ranger tout ça. »
-«
Viens
me retrouver dans la chambre après. »
-«
J'irai
plus vite si tu me donnes un coup de main. »
Heero
réalise qu'il a raison. Il s'occupe de monter les affaires de pêcher au
grenier
du bâtiment pendant que Trowa range ce qui va dans la cuisine. Il le
préparera
à la poêle et non au feu de bois.
Ils
avaient fait l'amour, Heero ayant besoin de se rassurer sur ses
capacités finit
par demander.
-« Tu
as
eu bon au moins ? »
Trowa
se
redresse pour le regarder très surpris.
-« Tu
t'es surpassé », dit-il.
Il
commençait à voir pourquoi ils avaient fait l'amour en pleine journée.
Pourquoi
Heero avait pris son temps pour le combler.
-« Je
le
savais », murmure-t-il.
-« Tu
savais quoi ? » demande intrigué Trowa.
-«
Que le
problème, ce n'était pas moi. »
Barton
sent son cœur se déchirer. Il le savait alors pourquoi avait-il posé la
question. Une nouvelle fois, il se demande pourquoi il reste avec lui
et puis
l'évidence se fait, il l'aime. Il l'aime de tout son cœur, il s'en
moque du mal
qu'il lui fait du moment qu'il peut être un peu important pour Heero,
qu'il lui
revienne toujours. Et il ne veut pas penser que c'est parce qu'il vit
dans son
appartement.
-«
Qu'est-ce qu'on fait, si on ne va pas au lac ? » demande Trowa.
-« On
va
y aller juste pour marcher. Tu sais où a lieu le camp scout ? » demande
Heero
en se rhabillant.
-«
Non,
il y a quatre mois que je n'ai pas eu de contacts avec ton fils, comme
toi. »
Ils
avaient marché en silence, Heero perdu dans ses réflexions. Trowa
n'éprouvant
pas le besoin de faire la conversation.
Yuy
se
sentait trahi par son fils, rejeté. Il avait préféré ne pas venir en
vacances
avec lui pour passer du temps en camp scout et avec Duo. Son ex-mari
avait
toujours été jaloux de la relation qu'il avait avec le gamin depuis
l'enfance.
Timothy préférait que ce soit lui qui le couche parce qu'il lui lisait
une
histoire. Le bain la même chose, jusqu'au moment où Duo avait introduit
la
douche durant ses missions. À son retour, son fils avait voulu lui
montrer
qu'il savait se laver seul et lui avait perdu un moment privilégié avec
son
enfant.
Comme
Duo
l'avait inscrit au scout pour lui donner envie de ne pas venir chez
lui. Oui,
sa décision était prise, il ne payerait plus une pension alimentaire
pour un
enfant qu'on lui avait volé petit à petit. Il allait ennuyer Duo autant
qu'il
en rageait de cette situation. Et puis comment pouvait-il le trouver
dégoûtant,
il était vrai, il disait les choses comme il les pensait.
µµµ
Dimanche,
Duo est heureux de retrouver son petit bonhomme à dix-huit heures. Il
est
resplendissant. Sur le chemin du retour, il raconte tout ce qu'il a
fait. La
cabane qu'ils ont construite, le poisson qu'il a pêché avec une canne
qu'il a
faite avec un bout de bois et du fil.
Arrivé
à
la maison, Sam lui fait la fête, Duo ne l'avait pas pris avec lui, il
savait
qu'il y aurait trop de choses à porter pour tenir le chien en laisse.
La
première chose qu'ils font, c'est vider les valises pour faire tourner
une
machine. Timothy n'ayant pas énormément de linge, il risque de tomber à
court
de sous-vêtements et de shorts.
-« Tu
as
l'air fatigué papa, tu as fait la nouba en mon absence ? »
-«
Non,
je reviens de garde, j'ai été rappelé cette nuit pour faire une
réparation sur
un véhicule qui devait partir dans la journée pour une mission. »
-«
Mais
tu ne fais jamais de garde ! » s'étonne le gamin.
-« Je
n'en fais jamais quand tu es là, quand tu es chez ton père j'en fais
régulièrement. »
-«
Oh, tu
veux que j'y aille ? »
-«
Certainement pas pour cette raison. Je ferai certainement plus d'heures
supplémentaires quand tu n'iras plus à la garderie », sourit Maxwell.
-« Je
te
complique la vie », soupire-t-il.
-«
Certainement pas, j'aime passer du temps avec toi. On va dans la
piscine, j'ai
trouvé ton maillot. »
Ils y
avaient passé une heure facilement, Duo avait prévu un barbecue pour le
soir.
Trop rapidement à leur goût, ils préparent les sacs pour le lendemain
et vont
se coucher à une heure raisonnable. Dès demain, Timothy sera à la
garderie de
sept heures quart jusqu'à dix-sept heures trente.
C'est
au
soir que l'enfant l'interpelle.
-«
Papa,
madame Aurélie m'a dit que je restais à la garderie plus de dix heures,
on ne
travaille pas autant. »
-«
Tim,
je ne fais pas de garde, mais des heures supplémentaires sur mon temps
de
journée, c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour joindre les deux
bouts. Je
fais minimum une heure de plus par jour. Il y a aussi les déplacements
qui ne
sont pas tenus en compte. J'arrive à sept heures trente au travail, je
pars à
dix-sept heures quart. Je ne prends qu'un quart d'heure de temps de
midi. »
-« Oh
je
ne savais pas. »
-« Je
ne
te l'avais jamais dit non plus », sourit Maxwell.
-« Et
si
papa ne paye plus jamais la pension alimentaire ? » s'inquiète Tim.
-« On
fera sans, elle m'est due, il devra la payer un jour ou l'autre. Si
elle arrive
d'un coup, on la mettra de côté pour les coups durs ou tes études. »
-« Tu
crois qu'il va revenir à de meilleurs sentiments ? Pourquoi a-t-il
changé ? »
demande l'enfant en marchant près de son père.
-« Je
ne
crois pas qu'il ait changé Tim. Il a toujours vu le monde à sa façon et
ne
comprend pas qu'il ne fonctionne pas comme il aimerait. Pour lui, sa
vision du
monde est la meilleure, et c'est à nous à nous y adapter. »
-«
C'est
pour ça qu'il dit que tu es le fautif ? »
-«
Oui
Tim, il fût une époque où je respectais ses lois et j'arrondissais les
angles.
Puis oui, j'ai changé parce que la vie fait qu'on change. Avec un
enfant, il y
a des choses à respecter et ça, il n'a pas apprécié, c'est tout », se
justifie
Maxwell en arrivant dans sa rue.
-« Je
suis la cause de votre divorce ! »
Duo
s'arrête et prend son fils par les épaules.
-«
Non,
on y serait peut-être arrivé de toute façon. J'avais envie de choses
dont il
n'avait pas envie et oui qu'il m'a offertes par amour, je le sais, je
ne suis
pas ingrat. Je n'ai peut-être pas voulu voir qu'en acceptant nous nous
séparerions parce que lui ça ne lui convenait pas. »
-« Il
ne
voulait pas d'enfant ? »
-«
Tim,
il le voulait. Seulement, il n'a pas imaginé que sa vie changerait et
ça, il
n'a pas été capable de le vouloir et le faire. Et au lieu d'essayer de
lui
montrer les avantages des changements, je me suis borné un temps à te
faire
rentrer dans son moule. Bébé, c'était possible, mais tu n'es pas resté
bébé et
il a fait le choix de continuer à vivre comme avant sans vouloir
évoluer. C'est
là que nos vies ont commencé à s'éloigner. »
-« Je
suis une contrainte pour lui. »
-«
Oui et
non, il compare sa vie à ce que tu vis et il voudrait que tu rentres
dans son
moule et non que tu puisses devenir toi. Nous ne sommes plus en guerre
et je ne
voudrais pas que tu vives ce que j'ai vécu. Lui estime que c'est la
norme, que
s'il a survécu, tu peux le vivre également. Allez on est presque à la
maison,
Sam doit être impatient d'aller promener. »
-« Je
pourrais aller dans la piscine ? »
-«
Oui,
on va souper plus tard, tu te laveras à l'évier avant de te coucher. »
Timothy
râle un peu de devoir aller se coucher plus tôt que quand son papa
était en
vacances. Mais il comprend aussi qu'il doit se lever à six heures s'il
veut
être à l'heure à la garderie.
Dans
le
courant de la troisième semaine du mois d'août, Duo sourit en voyant
qu'il y a
une lettre d'Heero pour son fils en provenance de France. Il est
heureux pour
son gamin que son ex ait pensé à lui envoyer une carte postale de
vacances. Il
y a peut-être de l'espoir. Il la donne à Tim en lui disant qu'il pourra
la lire
après avoir promené Sam.
Il
sourit
en entendant le gamin rentrer après dix minutes, la promenade aura été
de
courte durée, mais il comprend son impatience. Il ira lui sortir le
chien plus
longtemps avant le coucher.
Il a
déjà
préparé les tartines pour le lendemain avec du pain congelé. Pour une
fois, il
rince lui-même les boîtes à repas de la journée, les remplis avant de
les
ranger dans le frigo. C'est à ce moment-là qu'il entend Sam
pleurnicher.
Intrigué, il entre dans le salon pour trouver son fils qui serre le
chien dans
ses bras alors qu'il pleure silencieusement.
Duo
se
précipite vers son enfant et voit la lettre qui est déposée sur la
table basse.
Ainsi ce n'était pas une carte de vacances.
-«
Tim
qu'est-ce qu'il y a ? » demande Maxwell en s'installant près de lui.
-« Il
veut
… plus me … voir », pleurniche-t-il.
Duo
berce
son enfant avant de tendre la main vers la lettre.
-« Je
peux ? »
Tim
hoche
de la tête alors Duo la ramasse en gardant son fils dans ses bras. Il
commence
à lire.
Timothy,
J'ai
bien compris ton message des dernières
semaines.
Puisque
tu ne veux plus me voir, je ne vois pas
pourquoi je devrais faire également des efforts pour garder le contact
avec
toi.
Je ne
viendrais plus te chercher dorénavant. Si par
hasard tu as envie de reprendre contact avec moi, il faudra que tu
fasses le
chemin vers moi pour me prouver que tu tiens à moi et que tu m'aimes.
Ton
attitude, ton manque de gratitude pour tout ce
que j'ai fait pour toi depuis ta naissance m'a profondément blessé.
Ton
papa qui t'aime quand même.
Si
Tim
avait lu un abandon, Duo voyait une main tendue très maladroite, mais
la
fenêtre n'était pas fermée, ça le soulageait pour son gamin. Heero
avait réussi
à inverser la situation, il culpabilisait Timothy pour son attitude
alors que
ça n'avait été qu'une réaction de défense inconsciente de son enfant.
Il
devait
essayer de le faire comprendre à son fils.
-«
Tim,
si tu veux aller chez ton papa, tu dois lui demander. C'est ça qu'il
veut dire
dans sa lettre. Tu sais bien qu'il n'est pas doué pour dire ce qu'il
pense. »
-« Il
a
dit qu'il ne viendra plus me chercher », rappelle Timothy.
-«
Oui et
que tu devais faire le chemin vers lui, donc venir par tes propres
moyens. Si
tu veux y aller, je t'y conduirais, c'est aussi simple que ça. »
-« Tu
crois ? »
-«
Tim !
Je le connais depuis mes quinze ans, je sais comment il fonctionne. Je
peux
transmettre ton courrier à mon avocat et le tien ? »
-«
Oui !
»
-«
Allez,
calme-toi, ça va s'arranger. Après les congés, tu décideras quand tu
veux y
aller, et on reprendra contacte. »
À
Suivre…
Si ça vous a plu, vous pouvez m'envoyer un MP
Merci de me signaler pour quelle histoire vous m'écrivez